tag:blogger.com,1999:blog-60899661261744063992024-03-06T00:18:34.444+01:00LE NOUVEAU MONSTRE | LNM : Enfin un Blog inutile...! 100 % artisanal et conçu participativement.
[ Sortie ALEATOIRE ]
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.comBlogger356125tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-20333734687015473662017-06-27T10:35:00.001+02:002017-06-27T10:35:15.648+02:00Le Nouveau Monstre, juin 2017<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAOzeYRSuKlQudfsiD9YavzAUiUNE_1uREh5r6t9vInwNV3sYdeRzVsgEpV_1-DBI1GNkzg1g_fbVXneiLb7kRrDnoLDEmJqdAi6iSOn6Inyy5DRkZ-xyiWlZw4NRU2rClkz26HMZUYwDU/s1600/UNE+copie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="676" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAOzeYRSuKlQudfsiD9YavzAUiUNE_1uREh5r6t9vInwNV3sYdeRzVsgEpV_1-DBI1GNkzg1g_fbVXneiLb7kRrDnoLDEmJqdAi6iSOn6Inyy5DRkZ-xyiWlZw4NRU2rClkz26HMZUYwDU/s640/UNE+copie.jpg" width="450" /></a></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-20495596833277302662017-06-27T10:35:00.000+02:002017-07-04T18:25:27.421+02:00La fin du politique<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq0SS-YOsSRbjehyv6UuUZIV2KjdfIlSZbkGmgiFIlfhy48JKfUqkCrSRFr8hB0zA5X5n4nU1TRUT-kO_UmMyyrp7Ne5xHGyKxayjnui3O6xAtVS3FvEFcau8c9Zh1ELnbqSdbx6LldBie/s1600/la+fin+du+politique.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="709" data-original-width="591" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq0SS-YOsSRbjehyv6UuUZIV2KjdfIlSZbkGmgiFIlfhy48JKfUqkCrSRFr8hB0zA5X5n4nU1TRUT-kO_UmMyyrp7Ne5xHGyKxayjnui3O6xAtVS3FvEFcau8c9Zh1ELnbqSdbx6LldBie/s320/la+fin+du+politique.jpg" width="266" /></a></div>
« C’est la force perverse des cyniques et des corrompus ; ils font toujours plus d’obligés que les vertueux. »<br />
<div style="text-align: right;">
Jacques de Saint Victor, Via Appia</div>
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Le dauphin de Chine, le grizzli mexicain, le rhinocéros noir ont disparu de la surface de la Terre, et il me semble regrettable que l’animal politique ne les suive pas au tombeau : il s’accroche, le fourbe, présentant même la très extraordinaire particularité d’être à la fois moribond et tout sautillant. Il ne peuple qu’un monde croulant, moisissant sur pied, vieux –mais pas vieux qui aurait amassé une sagesse au fil du temps, non : vieux qui aurait amassé l’oseille, plutôt- et qui tente désespérément de nous faire croire qu’il est le seul envisageable, le seul viable, le seul vivable. Ils coulent en méprisant encore ceux qu’ils emportent avec eux. Ils ont saboté le navire, et te font croire qu’ils nous mènent au Nouveau Monde. Oh je ne m’appesantirai pas sur les circonvolutions de la campagne présidentielle ou des législatives, d’autres l’ont fait très lourdement, et c’est déjà bien assez difficile d’y échapper pour vouloir en resservir une plâtrée. En vérité je ne suis pas plus écœurée par les scandales à grandes audiences médiatiques ou par les grandes joutes télévisuelles que par les petites réunions de conseils municipaux ou les distributions de tracts sur la place publique.<br />
<a name='more'></a><br />
C’est comme si on tentait de ne pas comprendre qu’ils ne servent plus à rien. Enfin ils font quand même vivre quelques agences de com’. Ils servent aussi, comme de dociles petites marionnettes, les intérêts de types qui n’ont rien à voir avec vous et moi. Des trucs qui nous dépassent. Des trucs qu’on ne peut pas comprendre, car ils ont tellement opacifié le système communautaire que quand tu construis une maison, tu édites un livre de 600 pages pour le notaire. Tout est devenu nébuleux, non ? Ces administrations, ces découpages, ces labyrinthes cadenassés à quadruples tours. Et cet air condescendant, déchet d’une tradition paternaliste rance, quand on essaie de pénétrer leur territoire, de poser une question...<br />
<br />
On essaie de me faire croire qu’on vit la fin d’une vieille classe politique, et qu’elle se réinvente déjà dans la jeunesse. Jeunesse ? Renouveau ? Je rouvre les yeux et je vois Macron, je vois Wauquiez, et ça me donne la nausée, des sueurs froides. Macron, ce produit marketé comme un pot de Nutella : on sait bien que c’est de la merde, mais avec de belles images, de beaux discours, un bel emballage, il plaira à la ménagère de moins de cinquante ans, c’est sûr. Le seul changement que je pressens, c’est que les prochains sortiront d’écoles de commerce plutôt que de l’ENA. Réjouissant. Ailleurs j’entends qu’il faudrait redorer la politique de proximité, relégitimiser les petites administrations, décentraliser le pouvoir, comme si les plus petits étaient plus gentils... Ahahah. Je suis née dans un village d’à peine 2000 habitants, où la moindre orgie de moules-frites voyait fleurir son lot d’élus, députés, sous-préfets, de prétendants, de promis, de postulants, flanqués de courtisans, de courtisanes, flatteurs, lèche-culs et soupirants, qui se bousculaient au moindre crépitement de flash des -ça me fait toujours mal de l’écrire mais je suis obligée : journalistes, le sourire carnassier, la poignée de main trop forte... Il est né là-bas, mon dégoût de l’être politique, dans une toute petite commune de province, où même s’il ne fallait régner que sur deux mille âmes, c’en était encore trop jouissif. Mais qu’elles doivent être belles, les compensations du pouvoir, pour qu’ils s’y précipitent avidement ! Ils se rêvent en César, ils devraient être Périclès.<br />
<br />
On est beaucoup trop gentils avec nos gouvernements. En y regardant bien, la plus élémentaire des politesses nous porterait aux portes de leurs palais, nous pousserait, pour l’amour de la bienséance, à leur trancher le cou, à leur mettre le nez dans la merde avec la bouche ouverte, qu’ils en bouffent et puis que juste après, on n’en entende plus parler. On aura brûlé leurs voitures avec chauffeurs, on se sera repu de leurs cantines en écrasant leurs caviars aux moquettes d’alpaga. On danserait sur leurs concubines et leurs putains en vomissant leurs champagnes trop chers. On crèverait, les piétinant, les soies et les ors de leur république de merde. Une révolution, en appellent certains. Las, je ne crois et n’espère en aucune révolution. La révolution, c’est une religion, un parti politique, un fascisme. Elle est violente et n’a jamais servi qu’à installer d’autres oligarchies, ou à servir les pouvoirs malfaisants qui la brandissent comme un épouvantail à leurs sujets.<br />
<br />
La politique, c’est comme la religion catholique, le communisme, ou la Sécurité Sociale : dans l’idée c’est fabuleux, dans les faits, c’est désastreux. À mes yeux, un seul coupable : l’humain. Je m’étonne qu’on abandonne encore notre sort à nos semblables, à des nous-mêmes ni plus cupides, ni plus avides, ni plus... vides. Aveuglément, nous pensons servir de grandes valeurs en votant, mais, à moi, voter me laisse la même sale impression de vide que lorsque je signe une pétition, le même sentiment coupable d’avoir voulu me donner bonne conscience en pensant faire le bien à moindre coût, avachie dans mon canapé. Voter, c’est abandonner ma citoyenneté à un autre, me délester de mon véritable devoir de citoyenne. Je m’allège de toute implication politique, en plus de nourrir cette bouffonnade. <br />
Oh pour vous endormir on éditera toujours pour vous de jolis textes. La Déclaration d’Indépendance des États-Unis a été rédigée alors que les esclaves crevaient de leurs cauchemars, la Déclaration des droits de l’Homme est née de la même fange que la Terreur.<br />
On nous agite le chiffon rouge bien lavé, bien repassé, joliment brodé, du Front National sous les yeux pour que nous allions voter ? Non merci. Peut-être qu’au fond je suis un peu... snob. Peut-être qu’au fond je veux juste ne pas me mêler à cette foule crotteuse qui se réunit le samedi soir devant le médiocre Laurent Ruquier et ses pires que médiocres chroniqueurs, pensant assister à de grandes orgies intellectuelles. Ils iront voter ceux-là, c’est sûr : j’ai les oreilles pleines de leurs réflexions profondes comme l’eau de leurs baignoires. Non non non je ne tremperai pas, je ne tremperai plus mes pinceaux dans cette eau sale. De toute façon la classe politique a tellement dénaturé son exercice que nous ne vivons pas en démocratie comme on nous le rabâche, mais sous le joug d’une oligarchie plébiscitaire<span style="font-size: xx-small;">(1)</span>. Tu m’étonnes qu’on bannisse le latin et le grec ancien des cours d’école : on risquerait de comprendre ce qui nous arrive !<br />
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Si ça ne tenait qu’à moi, je destituerais toute humanité politique. Plus de sinistres ministres ni de courtisanerie d’antichambre, ils seraient remplacés par des machines. Si l’on doit être discipliné, je préfère m’en remettre aux mathématiques, à la rigueur d’une intelligence artificielle qui calculerait infailliblement le bien pour tous. Elle ne reconnaîtrait ni l’intimidation, ni la flatterie, ni la médiocrité. Elle ne serait faite ni d’appétit, ni de convoitise, ni de rêve de gloire ou de grandeur, elle n’aurait pas d’ami, pas d’enfant, pas d’instinct, pas de cœur. Elle trancherait dans le vif. Pas de dissertation, pas de lobbying, pas de conflit d’intérêt. Comme la guillotine a soulagé les condamnés en leur offrant une mort nette et sans bavure, elle serait un mal nécessaire à la démocratie qui reprendrait son sens et, souveraine, recoifferait ses lauriers.<br />
<br />
La disparition de toute humanité politique aurait pour très heureuse et immédiate conséquence la mise à mort d’un système médiatique qui nourrit toute une nuée de mouches, tout un attroupement de nuisibles, chroniqueurs, éditorialistes, qui sous couvert de liberté de ton servent allègrement et sans vergogne les fonds d’investissement qui les emploient, tout un bourdonnement sans fin d’inepties et de figures de style ampoulées, de commentaires et d’analyses stériles d’autant plus répréhensibles qu’il me semble qu’on paie ces gens. C’est-à-dire que leur salaire, probablement plus gras que le vôtre, couronne la sueur de leur insignifiance quand on peine à payer les infirmières. L’argent circule mal, dans ce pays. Et ça, c’est un problème politique, de vraie politique.<br />
<br />
En attendant, car je ne suis pas certaine qu’on développe une intelligence artificielle à de si philanthropiques finalités, en attendant longtemps, donc, il conviendrait de nous réapproprier nos droits et nos devoirs, il conviendrait de sortir de notre longue léthargie, délaisser les médias de masse, cultiver notre esprit d’analyse. Voyez plus loin que votre perche à selfies, levez-vous, reprenez possession de votre force de travail. Car si le monstre politique a pris tant d’ampleur, tant de crédit, c’est peut-être qu’on s’est laissé rester médiocres : il peut toujours naître un Montaigne, un La Boétie, une Yourcenar, si les millions qui les entourent sont tout petits, on ne saura que les épingler pour l’éternité dans les dictionnaires de citations. Enfin, j’ai envie de dire : sortez-vous les doigts du cul, et vous me pardonnerez cette vulgarité, car elle parle bien mieux que moi.<br />
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Mary Poppins<br />
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<span style="font-size: xx-small;">(1)</span>Voir l’entretien de l’historien Vincent Azoulay in Geo Histoire d’octobre-novembre 2014.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-70627994946457072242017-06-27T10:34:00.004+02:002017-06-27T10:34:55.384+02:00Publicité<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.marcedouardnabe.com/?product=les-porcs" target="_blank"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1237" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhngvKVp3ONc8h0NrFhmFCnJ-IaV5YHjDs0aW9GClsfZBKzCaBjHUgyzc42HGJcSq251UYYmZDRs4KUxwVPtSmIHe4r1eq3h7jePIENlfH9_V9TC3LBiHrKzRZuiyBWsaxp7zFHgWIk2MSc/s640/PUBLICITE.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="492" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="http://www.marcedouardnabe.com/?product=les-porcs" target="_blank">Clique ici</a></td></tr>
</tbody></table>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-12789255598403025972017-06-27T10:34:00.003+02:002017-06-28T10:23:39.255+02:00Nabe devant les cochons<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNISwZHy1cFqdMuk-t-LRA2FBtk3NEsGs3bIiXWk3Snv7-H4bK0-6tOzCcdz8rTOiYJGmCuNnjujh-lpgnTKTxDxzHCjwuXdTpv7_nEaDBltk5pIRhTNuiBKma0bdKXgsivhuWyeO7VjYL/s1600/porcs-2.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="412" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNISwZHy1cFqdMuk-t-LRA2FBtk3NEsGs3bIiXWk3Snv7-H4bK0-6tOzCcdz8rTOiYJGmCuNnjujh-lpgnTKTxDxzHCjwuXdTpv7_nEaDBltk5pIRhTNuiBKma0bdKXgsivhuWyeO7VjYL/s320/porcs-2.png" width="219" /></a></div>
Le dernier livre de Marc-Edouard Nabe fait beaucoup de bruit. Comme aurait dit un homme tout le temps habillé en noir : <i>tout le monde en parle</i>. Mal, mais tout le monde en parle. Il faut dire qu’il etait attendu, depuis l’annonce sur le feu plateau de Taddeï en janvier 2014. Petite recension (incomplète) :<br />
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Le talk-show du samedi soir <i>On est pas couché</i>, présenté par Laurent Ruquier, n’a bien sûr pas invité l’auteur de <i>« Qui vomit a diné »</i> ; cependant le livre a été « abordé » dans la revue d’actualité de Laurent Ruquier (il a abandonné son fameux « flop ten »), lors de l’émission du 20 mai dernier. Pour parler de : « la date de sortie du livre, le lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron, afin de profiter de l’événement pour faire du buzz ». Quel commentaire ajouter à cela ?... Yann Moix, largement cité (humilié) dans le livre, a affirmé, après avoir langoureusement léché le cul de Benjamin Biolay, qu’il lui avait suffit de lire les titres des chapitres composant le sommaire pour connaître la teneur du livre. Il a dit ça d’une facon bien évidemment péjorative, seulement cela a reflété cette vérité terrible pour le chroniqueur : la table des matières de <i>Les porcs</i> vaut largement plus que l’ensemble de sa bibliographie. Vanessa Burgraff, tellement plus perspicace quand elle ne dit rien, a critiqué le côté « nombriliste de l’auteur », ce sur quoi Yann Moix n’a pu s’empêcher de rebondir : « dont on connait l’égocentrisme et la mégalomanie défiant toute concurrence ». Bien évidemment que Nabe parle de lui dans ce livre, car il était au centre, je<br />
<a name='more'></a>dirais même le nombril du commencement du complotisme en France (sans être de cette mouvance, vous l'aurez compris) ! Donc un livre sur le sujet de sa part ne pouvait passer qu’au travers de son regard et de son vécu. Connards !<br />
Frédéric Beigbeder, sur France Inter, dans sa chronique intitulée « Espion en littérature » a regretté la déchéance de plus en plus inquiétante de son « ex-ami », devenu également « ex-écrivain », par la même occasion. « Il aurait mieux fait de brûler ce journal intime déguisé aussi » a conclu l’ex-rédacteur en chef de <i>Lui</i>. Apparemment, <i>Beigboudeur</i> boude toujours...<br />
Yann Barthès, maintenant sur TMC, a comptabilisé le nombre de fois qu’est écrit le mot « Juif » dans le livre. Mouloud Achour, dans son <i>Gros Journal</i>, a eut la même vraie mauvaise idée, mais avec les mots « nègres », « noirs », « blacks », sans doute pour changer de l’accusation d’antisémitisme. Bof...<br />
Dans son émission <i>Répliques</i> sur France Culture, Alain Finkielkraut a tenté laborieusement de démontrer que Nabe, dans ce livre, « essaie de dissimuler son antisémitisme sous la montagne du révisionnisme », alors qu’en vérité, Nabe s’évertue à prouver que l’antisémitisme de Soral, Dieudonné et consorts n’est qu’une façade beaucoup moins épaisse et grave que celle du complotisme, cette déformation totale de la réalité. La même critique stupide, dans le fond, que celle qu’avait déclamé la non moins stupide Emilie Frèche chez Taddeï lors du passage de Nabe (et tous ceux qui ont lu <i>Patience 2</i> savent pour quelle raison la pimbêche était sortie de ses gongs...), au cours duquel il avait déjà parfaitement expliqué cela. On s’attendait quand même à mieux de la part du philosophe cultureux, car l'auteur de <i>« A tous ceux qui n'y ont pas vu que du feu »</i> est vraiment loin de se défiler devant la « Question » dans ce premier tome...<br />
« Il aurait mieux fait de véritablement arrêter d’écrire » a-t-on pu entendre sur le plateau de <i>C à vous</i> sur France 5, après que Pierre Lescure ait déploré le côté mondain du livre, souvent reproché à Nabe par des gens dont la mondanité est le seul métier.<br />
Christine Angot a carrément publié une critique dans Télérama ! En gros, la clashieuse de François Fillon veut bien admettre que Nabe écrit bien mais il a des idées impardonnables, ce qui fait de lui une ordure avant d’être un écrivain. Qu’est-ce qui est le plus grave ? Avoir demandé sérieusement à François Hollande de se représenter à l’élection présidentielle ou essayer d’expliquer depuis 2001 que les attentats en Occident ne sont que des ripostes à des agressions commises en Orient par les <i>« coalisés »</i> ? Il faudrait expliquer cela à l’ex-maitresse de Doc Gyneco... Mais également lui apprendre que Nabe est à la fois l’auteur de « passages sulfureux sur les Juifs » et celui de portraits sublimes de ses parents ; à la fois l’auteur d’éloges flamboyants de Ben Laden, Al Baghdadi ou Zarqaoui et de cette phrase magistrale d’une sensibilité inouïe au sujet de son fils dans <i>Les Porcs</i> : <i>« C’est le seul être que j’aurais connu, sur cette terre, qui voulait vraiment que je sois heureux »</i>. C’est trop facile d’aimer un écrivain quand il écrit sur le jazz, la littérature ou la nature mais pas lorsqu’il défend les arabes ou vomit l'inhumanité ! Et c’est surtout trop faible de ne pas pouvoir comprendre un artiste dans sa globalité.<br />
Edwy Plenel, invité dans <i>Salut les terriens</i> sur C8, semblait déçu par « le faible nombres de révélations du livre »... C’est sûr que ça n’est pas Médiapart, espèce d’abruti ! Il ne faut pas lire <i>Les porcs</i> en y cherchant des « révélations » mais pour y trouver de la littérature et de la vérité ! Deux choses que le moustachu ignorent rigoureusement...<br />
C’était incroyable ! On parlait du livre de Nabe partout, mais sans jamais inviter l’écrivain, comme si l’auteur de <i>Je suis mort</i> était mort ; sans toutefois le caractère élogieux et totalement fallacieux qui accompagne généralement le décès d’un artiste. Voilà quelque chose d’essentiel auquel l’auteur de <i>« il devrait y avoir une sorte de test qu’on ferait passer à ceux qui parlent des poètes morts »</i> travaille certainement : son irrécupérabilité de demain par ses ennemis d’aujourd’hui ! C’est tout le bonheur que je lui souhaite, au moins pour un siècle.<br />
<br />
Evidemment, rien de tout cela ne s’est produit. Le système (autant que l’anti-système d’ailleurs) est resté de marbre. Silence de part et d’autres ! Alors qu’ils devraient se réjouir d’être son contemporain, ces cons-là ! De pouvoir découvrir ses livres « en direct », dans le vif. Tous les philosophes, écrivains, artistes, essayistes, spécialistes, chanteurs, cinéastes - je vous laisse mettre des tonnes de guillemets à tout ça ! - n’ont eu qu’une seule occupation ces dernières semaines : le commentaire de la peopolitique. Rajoutons Roland Garros et le festival de Cannes, pour être honnête (il n’y avait rien à voir à l’un et pas grand chose à l’autre). Rien à foutre de la littérature ! Rien à branler de l’oeuvre qu’un écrivain majeur de notre temps a mis des années à écrire ! Mais c’est très bien comme ça : Nabe n’est pas un type assez cool, un plaisantin agréable intégrable dans le flop ten du petit (mais grand de taille) Ruquier... Simplement l’écrivain le plus drôle que j’ai lu. Il y a un subtilité évidente entre un grand artiste comique et un agent culturel dont le premier animateur crétin venu peut taper sur l’épaule parce que c’est un rigolo. Pour mieux ne pas l’inviter, les médias jugent donc le parrain d’Enzo Taddeï « infréquentable » à cause de ses prises de position, déjà un peu tabou à l’époque du <i>Régal des vermines</i> (antisémitisme soupçonné) et aujourd’hui complètement grillé (absence d’islamophobie indéniable), notamment depuis <i>Patience 1</i>. Les médiateurs se permettent décidément bien trop de choses dans leur petit monde... Ils se réfugient confortablement dans une apathie corporatiste, ce qui doit être la pire chose de l’humanité.<br />
<br />
Seul internet a « sauvé l’honneur » (ça n’est pas l’extase pour autant)... Gloire à <a href="http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-porcs-de-marc-edouard-nabe-la-193808" target="_blank">Rounga</a>, <a href="http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/porcs-et-demons-193315" target="_blank">Rashaan</a>, <a href="http://de-beaux-cadavres.over-blog.com/2017/05/marc-edouard-nabe-les-porcs-1.html" target="_blank">Nicolas Olié</a> et <a href="https://www.facebook.com/notes/maeki-maii/grand-chef-doeuvre-pour-un-massacre/1331163430333034/" target="_blank">Maeki Maii</a> notamment. Par exemple, voilà un sujet grandiosement abordé dans le livre : la passation de pouvoir entre la télévision et internet, au dépend du petit écran auquel les vieux (ou moins vieux d’ailleurs) animateurs s’accrochent encore, comme du tartre tenace au fond des chiottes. Ce qui ne veut absolument pas dire que le niveau est monté d’un cran, bien au contraire ! On doit se réjouir de la chute de l’empire médiatique tout en déplorant la médiocrité de son successeur. Le support a changé mais la nullité est restée ! Par contre, via internet, et grâce à son équipe, Nabe crée ses propres « anti-médias », plus inventifs, savoureux, et surtout plus libres que les médias traditionnels. Après les <i><a href="https://www.youtube.com/channel/UCKSECI8_e-_FMhhNfoqhsoA" target="_blank">Eclats de Nabe</a></i>, sur Youtube, films plus ou moins longs tournés à vif dans la Galerie Nabe, désormais fermée, il a lancé tout récemment le site <a href="http://www.nabesnews.com/" target="_blank">Nabe's news, Actualités brûlantes et nouvelles fraîches de Marc-Edouard Nabe</a>. Si les médias font semblant de ne plus avoir besoin de lui, il démontre sans difficulté son indépendance vigoureuse à leurs dépens.<br />
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Voici la seule issue pour nos gras cochons médiatiques et internautiques de tous bords : faire comme si Nabe n’existait plus, ou même, puisque c’est à propos, comme s’il n’avait jamais existé, tel une chambre à gaz, Ben Laden ou un suicide d’homme politique. Surtout ne pas faire la moindre pub, même négative, sur ce livre si important. Mais je persiste, c’est tant mieux : <i>la France - le pays le plus pourri du monde - n’a </i>plus<i> le droit de prononcer le nom de</i> Marc-Edouard Nabe.<br />
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Vivement la guerre (toute excessive ?) !<br />
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Gustavo MazzatellaAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-27492526633626150292017-06-27T10:34:00.002+02:002017-06-28T10:27:26.410+02:00Le partage du mois<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtC-jgyGIzKv96Qwb9oOtihzq4JDGbG_bFCx4chlFWu2CjjXJ3gfBwPGLfr8nfxe0DZjKh3UdeTTQWk7uj41GUVaRzh7a1wKlJJljjnAfrSD_yftnFI5BUb_1MWcjzezVcXVTA-4A8ioUd/s1600/DONATION+copie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="711" data-original-width="523" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtC-jgyGIzKv96Qwb9oOtihzq4JDGbG_bFCx4chlFWu2CjjXJ3gfBwPGLfr8nfxe0DZjKh3UdeTTQWk7uj41GUVaRzh7a1wKlJJljjnAfrSD_yftnFI5BUb_1MWcjzezVcXVTA-4A8ioUd/s640/DONATION+copie.jpg" width="468" /></a></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-25088787897553427952017-06-27T10:34:00.001+02:002017-06-27T10:36:14.739+02:00Vive Proust !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Qu’est-ce qu’elle a été rude, cette période... Campagne présidentielle, élection présidentielle, entre-deux-tours, un nouveau président, puis rebelote avec les législatives... Et au-delà de ces conneries, encore plus lourdingue : le commentaire des « gens » ! Philosophes, anonymes, hommes et femmes de médias, artistes, comptes Twitter, sociologues, amis Facebook... personne n’a pu s’empêcher ! Mais au moins, les médias, ils en vivent (ou vivotent, plutôt) de cette merde... Alors que les « gens »... Quel intérêt ? L’affaire Pénélope Fillon, la « remontada » Mélenchon, son hologramme à la con, le phénomène Macron, son homosexualité, Poutou le fou, Marine Le Pen la danseuse étoile, Brigitte Macron par-ci, Brigitte Macron par-là, Guaino complètement marteau, l’agression d’NKM, le mandat ministériel flash de la pirouette Bayrou... ça ne s’arrête jamais ! Tout le monde y va de sa toute petite phrase, de sa dérision à deux balles. Lachez l’affaire les gars ! Quelle perte de non-énergie...<br />
<a name='more'></a><br />
La campagne présidentielle s’est terminé il y a quelques semaines, mais il ne faut pas croire que l’on va être enfin débarrassé de toutes ces saloperies. Bien au contraire ! Ça n’en finit jamais je vous dis. Et toujours avec cette fâcheuse impression de descendre de plus en plus bas... Rien à voir avec la personne qui est élue, d’ailleurs. C’est un ensemble d’éléments néfastes qui nous rongent jusqu’à l’os. S’en protéger ? Un job à plein temps... mais ça vaut le coup de faire l’effort.<br />
<br />
Ma planche de salut : Proust ! <i>A la recherche du temps</i> gagné ! Quel bonheur... Merci Marcel ! Grâce à toi, j’ai pu survolé tout ça, paisiblement. Cela faisait plusieurs années que ça commençait à me travailler, au printemps, la lecture de ce monument... Il me faisait du gringue, avec sa moustache. Peut être que l’élément déclencheur fut la découverte de l’unique document vidéo où l’on voit furtivement Marcel descendre un escalier. C’était lors d’un mariage, en 1904, celui d’Armand de Guiche et d’Elaine Greffulhe. Quelques secondes suffisent... Un siècle, douze ans et quelques mois plus tard, je m’élance : <i>« Longtemps, je me suis couché de bonne heure. »</i> Aussi grandiose et beau que : <i>« Ça a débuté comme ça. »</i> Quelle joie ! Quasiment tout de suite, après seulement quelques pages d’acclimatations à la phrase proustienne.<br />
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<br />
Arrêtez de flipper les mecs... Vous vous êtes bien remis du mandat désastreux de Nicolas Sarkozy. Les cinq années pourries de Hollandisme n’ont rien changé de fondamental à votre vie. Le quinquennat d’Emmanuel Macron qui s’annonce bien morose vous en fera bouger sans toucher l’autre. Proust peut bouleverser une existence ! Rien que ça ! <i>Odette</i>, <i>Gilberte</i>, <i>Albertine</i>... Tous ces prénoms sont dorénavant pour moi autrement plus sensuels que Sophia, Anna ou Tiffany. Il est possible de passer sa vie à lire sans cesse et inlassablement la <i>recherche</i>. Les militants de partis politique s'essoufflent au bout de quelques années, de plus en plus rapidement. Ils peuvent changer de « camp » autant qu’ils veulent, l’évidence de l’inutilité de leurs actes vient inévitablement.<br />
<br />
Il faut bien comprendre une chose : on devient beaucoup plus dangereux pour le pouvoir en place et l’Etat en particulier en lisant Proust plutôt qu’en votant pour un des onze derniers candidats à l’élection présidentielle, quel qu’il soit. Proust évoquant la sensation que lui procure la lecture dans <i>« Du côté de chez Swann »</i> c’est mille fois plus subversif qu’une « proposition choc » d’un candidat, que ce soit un changement de République ou la sortie de l’Union Européenne... Ce sont des broutilles en comparaison à la sensibilité de Marcel. L’écriture proustienne transcende mille fois mieux qu’un discours de Macron, sans même évoquer la quantité véridique que contient l’une et dont est dépourvue l’autre. Je vois plus de Justice dans la <i>recherche</i> que dans le programme déjà oublié de Mélenchon. Finalement, c’est très simple : la politique c’est rien, Proust c’est tout. Tout est dans Proust. Vive Proust !<br />
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La politique n’est pas un art, il sera possible s’intéresser véritablement (autrement qu’en critiquant facilement et se moquant stupidement : tels sont les « actes » politiques du commun des mortels aujourd’hui) à la politique le jour où un artiste fera de la politique ou alors le jour où un politicien sera un artiste. Pas un humoriste cherchant le buzz, non, un artiste. Et le jour où il fera de la politique comme il pourrait peindre ou écrire, c’est-à-dire avec son âme d’artiste, sa sensibilité. Je suis sûr que c’est possible. Aucun mystère dans la politique ; les magouilles politiciennes n’ont strictement rien de mystique. D’ailleurs, c’est même devenue tendance et obligatoire : la transparence pour tous ! Opaque quand même, faut pas déconner... Stop ! J’ai failli tomber dans le panneau avarié du cirque politico-médiatique ! Je m’en retourne du <i>Côté de Guermantes</i>.<br />
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Gustavo MazzatellaAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-883286274454837942017-06-27T10:34:00.000+02:002017-06-27T10:34:19.520+02:00Petite Annonce<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqGnxmtOOBOWjbAhCidXorpELvKTsK84BRuqVMt-2PnxFFC130DtbLldwzwDrITfqcmLjosc7Ho9V3sGKGPF6t0XQhzR4xK-w1-GBVbELQXZviGtWQD83RS-TPC0J82y35Su9J1ANmQa5X/s1600/POLONY.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="874" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqGnxmtOOBOWjbAhCidXorpELvKTsK84BRuqVMt-2PnxFFC130DtbLldwzwDrITfqcmLjosc7Ho9V3sGKGPF6t0XQhzR4xK-w1-GBVbELQXZviGtWQD83RS-TPC0J82y35Su9J1ANmQa5X/s640/POLONY.jpg" width="449" /></a></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-27946819570757833532017-06-27T10:33:00.001+02:002017-06-27T10:33:27.240+02:00Le médecin révolutionnaire<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAoLzCgCfN5pR-uPJA3qffuB3pC-yHYSs_TJMEWDIXB8wF5qiA1wGnZykKg6KaPY9R1sTy93_-pZm232Ki98rr8Meunk500gvWOWgBj8cbqrLkiD4MTkuJfgEBqGIOy1QR2HTQBGaNa9ZH/s1600/19225640_1834839880166914_4393695052214225309_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="331" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAoLzCgCfN5pR-uPJA3qffuB3pC-yHYSs_TJMEWDIXB8wF5qiA1wGnZykKg6KaPY9R1sTy93_-pZm232Ki98rr8Meunk500gvWOWgBj8cbqrLkiD4MTkuJfgEBqGIOy1QR2HTQBGaNa9ZH/s320/19225640_1834839880166914_4393695052214225309_n.jpg" width="264" /></a></div>
Camarades,<br />
cette simple réunion, une de plus parmi les centaines de réunions que le peuple cubain organise pour fêter jour après jour sa liberté et le progrès que font toutes ses lois révolutionnaires, les progrès réalisés dans la voie de l’industrialisation totale, cette réunion a un intérêt pour moi.<br />
Presque tout le monde sait que j’ai commencé par être médecin il y a bien des années. Et lorsque j’ai commencé la médecine, quand j’ai commencé mes études, la plupart des idées que j’ai aujourd’hui, idées révolutionnaires, étaient absentes de mes idéaux. Je voulais réussir, comme tout le monde veut réussir, je rêvais d’être un chercheur connu, je rêvais de travailler inlassablement pour trouver quelque chose qui puisse, finalement, être mis à disposition de l’humanité, mais qui, pour le moment, représentait une réussite personnelle. J’étais, comme nous<br />
<a name='more'></a>le sommes tous, un produit de son milieu.<br />
Après avoir terminé mes études, pour des raisons particulières et aussi pour des raisons propres à mon caractère, j’ai entrepris de voyager à travers l’Amérique, je l’ai parcouru toute entière. A part Haïti et Saint-Domingue, j’ai visité en quelque sorte tous les autres pays d’Amérique. Et en raison des conditions dans lesquelles j’ai voyagé, d’abord comme étudiant et ensuite comme médecin, j’ai connu de très près la misère, la faim, les maladies, l’impossibilité de soigner un enfant malade faute de moyens, l’abrutissement provoqué par la faim et les châtiments continuels au point que le fait, pour un homme, de perdre son fils soit un accident sans importance comme cela arrive souvent chez les classes déshérités de notre patrie américaine. Et je me suis rendu compte à ce moment-là qu’il y avait quelque chose qui était aussi important pour moi que de devenir un chercheur célèbre ou de faire un apport important à la science médicale, et c’était avant tout d’aider les gens. Mais je continuais à être, comme nous continuons tous à l’être, le produit de mon milieu et je voulais aider ces gens par mon effort personnel. J’avais déjà beaucoup voyagé, je me trouvais alors au Guatemala, le Guatemala d’Arbenz, et j’ai commencé à rédiger quelques notes pour régler la condition du médecin révolutionnaire. Je commençais à chercher ce qui est nécessaire pour être un médecin révolutionnaire. Mais survint l’agression, l’agression déchaînée par la United Fruit, le département d’Etat, Foster Dulles - d’ailleurs, tout cela, c’est en réalité la même chose - et le fantoche qu’ils ont mis en place s’appelait Castillo Armas.<br />
[...]<br />
Et les questions précédentes se posent à nouveau. Comment faire efficacement un travail de bien-être social, comment faire pour adapter l’effort individuel aux besoins de la société ?<br />
Que chacun de nous se remémore un peu sa vie, qu’il se souvienne de ce qu’il a fait et pensé, en tant que médecin ou dans l’exercice de n’importe quelle fonction de la santé publique, avant la révolution. Et qu’il le fasse avec un profond esprit critique, et il arrivera à la conclusion que tout ce que nous sentions et pensions à cette époque déjà révolue doit être classé et qu’il faut créer un nouveau type humain. Et si chacun de nous est, en ce qui le concerne, l’architecte de ce nouveau type humain, il sera beaucoup plus facile pour tous de le créer et il représentera le nouveau Cuba. Il est bon que vous vous imprégniez de cette idée, vous qui êtes ici présents, qu’un nouveau type humain est en train de naître à Cuba ; on ne peut pas bien s’en rendre compte dans la capitale, mais on le rencontre dans tous les coins du pays. Ceux d’entre vous qui ont été le 26 juillet à la Sierra Maestra ont vu deux choses qui leur étaient absolument inconnues : une armée avec la pioche et la pelle, une armée dont la grande fierté est de défiler dans les fêtes patriotiques de la province d’Oriente avec la pioche et la pelle sur l’épaule tandis que les camarades miliciens, eux, défilent avec le fusil.<br />
Mais vous avez sans doute vu aussi des enfants dont la constitution physique pourrait laisser supposer qu’ils ont huit ou neuf ans alors qu’ils en ont pourtant presque tous treize ou quatorze. Ce sont les authentiques fils de la Sierra Maestra, enfants de la misère et de la faim sous toutes leurs formes, ce sont les enfants de la sous-alimentation. Dans ce petit Cuba, avec ses quatre ou cinq chaînes de télévision, avec ses centaines de stations de radio, avec tous les progrès de la science moderne, quand ces enfants sont venus pour la première fois, de nuit, à l’école et qu’ils ont vu la lumière électrique, ils ont dit que les étoiles étaient très basses ce soir-là. Et ces enfants, que certains d’entre vous ont dû voir, étudient dans ces écoles collectives non seulement les premières lettres de l’alphabet, mais aprennent un métier et même aussi la difficile science d’être un révolutionnaire.<br />
Ce sont là les nousveaux types d’humains qui sont en train de naître à Cuba. Ils naissent dans des points isolés, dans des endroits éloignés de la Sierra Maestra, et aussi dans les coopératives et dans les centres de travail. Et tout cela est intimement lié au thème de notre entretien d’aujourd’hui, à l’intégration du médecin comme de tout autre travailleur de la médecine au mouvement révolutionnaire ; car cette tâche, la tâche d’instruire l’armée, la tâche de partager les terres des propriétaires qui ont fui entre ceux qui l’ont travaillée tous les jours à la sueur de leur front sans jamais en récolter les fruits, c’est la plus grande oeuvre de médecine sociale qui ait jamais été faite à Cuba.<br />
Le principe sur lequel doit s’appuyer le fait de soigner les maladies, c’est de créer un corps robuste, pas de créer un corps robuste par le travail artistique d’un médecin sur un organisme faible, mais de créer un corps robuste avec le travail de toute la collectivité sur toute cette collectivité sociale. Et la médecine devra devenir un jour la science qui préviendra les maladies, qui guidera le public et l’obligera à remplir ses devoirs médicaux, et qui interviendra uniquement en cas d’extrême urgence pour réaliser une intervention chirugicale ou quelque chose qui échappe aux caractéristiques de cette nouvelle société que nous sommes en train de créer.<br />
Le travail qu’on demande aujourd’hui au ministre de la Santé publique, à tous les organismes de ce genre, c’est d’organiser la santé publique de telle sorte qu’elle puisse apporter son assistance au plus grand nombe de personnes possible pour prévenir tout ce qu’on peut prévoir comme maladies et pour guider le peuple.<br />
Mais pour cette tâche d’organisation, comme pour toutes les tâches révolutionnaires, on a essentiellement besoin de l’individu. La révolution ne tend pas, comme le prétendent certains, à standardiser la volonté collective, l’initiative collective, mais bien au contraire à libérer les possibilités individuelles de l’homme. La révolution, en même temps, oriente ces possibilités. Et notre tâche d’aujourd’hui, c’est d’orienter les possibilités créatrices de tous les médecins vers les tâches de la médecine sociale. Nous sommes à la fin d’une ère, et pas seulement ici, à Cuba. Bien qu’on dise le contraire et que quelques-uns le croient, les formes du capitalisme que nous avons connues et du milieu dans lequel nous avons été élevés, où nous avons souffert, sont en train de prendre un coup dans le monde entier.<br />
[...]<br />
<br />
Che Guevara, Discours (extrait) prononcé le 19 août 1960 à l’ouverture d’un cours de formation patronné par le ministère de la Santé publique à La Havane<br />
<div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-10020124043578209452017-04-22T23:23:00.002+02:002017-04-22T23:23:35.853+02:00Le Nouveau Monstre, avril 2017 :<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3ji3oBKYApdO1e7TLCHMC7-gHBAOTGskf4lyXZiunx14WmP7hC9N9Q-PBdXXARd_negyLFD_PgnQ9OEob6abbJkgnVrXfKTHAMBZbt-9t7KGkBw-vMQu16ExTEIRjOsxF7l-Z2i6qb62b/s1600/UNE_42.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3ji3oBKYApdO1e7TLCHMC7-gHBAOTGskf4lyXZiunx14WmP7hC9N9Q-PBdXXARd_negyLFD_PgnQ9OEob6abbJkgnVrXfKTHAMBZbt-9t7KGkBw-vMQu16ExTEIRjOsxF7l-Z2i6qb62b/s640/UNE_42.jpg" width="490" /></a></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-15648531424381546392017-04-22T23:23:00.001+02:002017-04-22T23:23:26.534+02:00Peste ou Choléra ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2aHA5jw3UYKQi-Xn09qbauZcemqmTdoY8F0S6VjSFtt-M_LjEWMIlT_WxO6OatNQ6-_VpXmkrThhQ4McmYzbTxJ_GoTVHkpKnTCE2jlJtWmR3Tf-OC0XOfsBVfTnU4-nbOLUuUpqBSwUJ/s1600/FILLON_MACRON.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2aHA5jw3UYKQi-Xn09qbauZcemqmTdoY8F0S6VjSFtt-M_LjEWMIlT_WxO6OatNQ6-_VpXmkrThhQ4McmYzbTxJ_GoTVHkpKnTCE2jlJtWmR3Tf-OC0XOfsBVfTnU4-nbOLUuUpqBSwUJ/s400/FILLON_MACRON.jpg" width="281" /></a></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-29747544523885842922017-04-22T23:23:00.000+02:002017-04-22T23:23:17.848+02:00Typhus ou paludisme ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtBQa_foRRY_tMa_nuQe0BKsgnuOdJOqJEi4VO59mTMQSN3CLrUWGJHtNxeu3hc8JZrvgCmGlul2pc1gnkNbiFxLEAvHUVe8Wo6DlKvpDwzzHxAPaE8eXhP2ZWMot0R7y3ltc60HFb1Iq2/s1600/MELENCHON_LEPEN.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtBQa_foRRY_tMa_nuQe0BKsgnuOdJOqJEi4VO59mTMQSN3CLrUWGJHtNxeu3hc8JZrvgCmGlul2pc1gnkNbiFxLEAvHUVe8Wo6DlKvpDwzzHxAPaE8eXhP2ZWMot0R7y3ltc60HFb1Iq2/s400/MELENCHON_LEPEN.jpg" width="281" /></a></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-39874988065578504262017-04-22T23:22:00.003+02:002017-04-22T23:24:12.526+02:00Lèpre ou hépatite ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRt44Wax8F-XzlG77sl79i2F3mxzvqe5JHMkv9rRdTmO8Mu72H6-fqXv5vKZoa0yoD8brDr9n-9WdOz3Kw20acRNkRCdquq3e9jKpSpuMujZW0jq1SPRu28CPXntlExfllmT218hXp9WOa/s1600/POUTOU_LASSALLE.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRt44Wax8F-XzlG77sl79i2F3mxzvqe5JHMkv9rRdTmO8Mu72H6-fqXv5vKZoa0yoD8brDr9n-9WdOz3Kw20acRNkRCdquq3e9jKpSpuMujZW0jq1SPRu28CPXntlExfllmT218hXp9WOa/s400/POUTOU_LASSALLE.jpg" width="281" /></a></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-55051730286468651342017-04-22T23:22:00.002+02:002017-04-22T23:22:42.998+02:00Ulcère ou psoriasis ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-30551597240868891562017-04-22T23:22:00.001+02:002017-04-22T23:22:27.248+02:00Herpès ou syphilis ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-43236833693887323292017-04-22T23:22:00.000+02:002017-04-22T23:22:13.145+02:00Tuberculose ou paralysie ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-69644246550398260742017-04-22T23:21:00.000+02:002017-04-22T23:21:38.228+02:00Vote alternatif - Wikipédia<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br />
Le vote alternatif a été inventé en 1871 par l'architecte américain William Robert Ware, bien qu'en fait ce ne soit qu'un cas particulier du scrutin à vote unique transférable, lequel a été indépendamment développé dans les années 1850. Par contre, les seuls transferts de votes, dans le cas du vote<br />
<a name='more'></a>alternatif, proviennent de partisans de candidats qui ont déjà été éliminés.<br />
<br />
Chaque électeur classe tout (forme absolue) ou une partie (forme optionnelle) des candidats par ordre de préférence. On compte les voix des candidats premiers de liste. Si un candidat obtient la majorité absolue des voix, il est élu. Sinon, on supprime le candidat qui a recueilli le moins de voix et on barre son nom dans tous les bulletins des électeurs, modifiant ainsi le rang des candidats placés après le candidat éliminé. De nouveau, on compte les voix des candidats premiers de liste… On répète l'opération jusqu'à obtention d'une majorité absolue, ce qui arrive inévitablement (au pire lorsqu'il ne reste plus que deux candidats en lice).<br />
<br />
Ce mode de scrutin favorise les courants de pensée majoritaires même s'ils sont représentés par un grand nombre de candidats.<br />
<br />
Utilisé dans le cadre du vote par circonscription, il favorise les partis capables de s'entendre pour proposer aux électeurs une stratégie de transfert. En conséquence ce système de vote est généralement considéré comme favorisant souvent les partis modérés ou centristes. Cependant l'exemple ci-dessus montre que la réalité peut contredire cette supposition : le scrutin a conduit au choix d'une extrémité, après un dernier tour opposant les deux extrémités (options A et D).<br />
<br />
L'électeur peut s'exprimer sur l'ensemble des candidats et voter ainsi à la fois pour ses idées au travers d'un candidat, peut-être fortement minoritaire, et pour le candidat éligible qui lui convient le mieux ou lui déplaît le moins.<br />
<br />
L'obligation d'obtenir une majorité absolue augmente la légitimité de l'élu.<br />
<br />
Dans sa forme absolue, où l’électeur est obligé de classer tous les candidats, le dépouillement peut difficilement se faire simplement à la main, ce qui entraîne une lourdeur importante à sa mise en œuvre.<br />
<br />
Dans sa forme absolue l'acte de voter peut se transformer en pensum. En Australie où il est en vigueur (2016) l'électeur préfère souvent d'ailleurs, obéir aux consignes de classement du parti de son choix.<br />
<br />
Ce système de vote ne respecte pas un des critères d'un des systèmes d'évaluation de type de scrutin nommé le critère de Condorcet. Cela signifie qu'un candidat qui gagnerait un face-à-face avec n'importe quel autre candidat (gagnant de Condorcet) peut perdre dans certaines configurations.<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;">
<span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="color: black;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Vote_alternatif" target="_blank">https://fr.wikipedia.org/wiki/Vote_alternatif </a></span></span></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-40193622932308350872017-03-08T10:56:00.002+01:002017-03-08T10:56:27.563+01:00Le Nouveau Monstre, mars 2017 :<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZBpIykZrvNkiorzkmO9UVKt6lmBH65zyRDJ1Kx3Yr-jbXKzDy8qEk4Xd0gBH_fcFhU2tRjJjcuydP7Jw4avdgWLm4CLHXsVLWTyCchEeMFzKVDCIxq7E59HjhLKWtkY2BWmWD1FpQBN9v/s1600/UNE41+copie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZBpIykZrvNkiorzkmO9UVKt6lmBH65zyRDJ1Kx3Yr-jbXKzDy8qEk4Xd0gBH_fcFhU2tRjJjcuydP7Jw4avdgWLm4CLHXsVLWTyCchEeMFzKVDCIxq7E59HjhLKWtkY2BWmWD1FpQBN9v/s640/UNE41+copie.jpg" width="450" /></a></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-77666898092414986852017-03-08T10:56:00.001+01:002017-03-12T13:00:34.039+01:00Des hauts et débats<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9P3WvModBpVe_eBKG8-HdQJC2fFfp8R0d76TkcFBge2Tpz_2ZuOKCXT9v127ZXc8N1SaqMHpPUfYnY2l1Y0Uhr5D2IgtbLSIMlQ5R8BLR4-WQbzz9Qze8OJEaY7sWRo60Df8oiicn_zxS/s1600/DEBATS+copie.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9P3WvModBpVe_eBKG8-HdQJC2fFfp8R0d76TkcFBge2Tpz_2ZuOKCXT9v127ZXc8N1SaqMHpPUfYnY2l1Y0Uhr5D2IgtbLSIMlQ5R8BLR4-WQbzz9Qze8OJEaY7sWRo60Df8oiicn_zxS/s320/DEBATS+copie.jpg" width="225" /></a></div>
<b>Paroles, paroles, paroles...</b><br />
<br />
En France, on aime beaucoup débattre. Brasser du vent, c’est notre hobbie favori ! Enfin ça, c’est la vue de l’esprit de ceux qui vivent de ces débats, en tous cas. Il y a des gens qui s’en passent très bien. Gloire à eux ! Mais ouvrez un journal, allumez la télé ou la radio, et vous ne verrez/entendrez que ça : le débat. La soi-disant confrontation... Et campagne présidentielle oblige, on va en bouffer du débat ! Double dose. On en a eu un petit aperçu avec les primaires, qui personnellement ont suffit pour provoquer l’overdose. Et surtout finir de me démontrer l’inutilité de ces discussions.<br />
<br />
<b>...encore des mots toujours des mots les mêmes mots...</b><br />
<br />
Débattre, ça sert à quoi, finalement ? La confrontation des idées ? Encore faudrait-il qu’elles existent, ces idées, qu’elles ne soient pas semblables. Pour reprendre les mots de Pierre Carles dans notre <a href="http://lenouveaumonstre.blogspot.fr/2017/02/linterview-de-gustavo-pierre-carles.html" target="_blank">dernier entretien</a>, vous avez déjà entendu une personne défendant l’idée de fermer les prisons, en ayant le temps<br />
<a name='more'></a> d’argumenter, dans un débat à une heure de grande écoute ? Pourtant, des chercheurs sérieux travaillent sur cette hypothèse. Mais certaines théories n’ont pas le droit d’entrée sur les plateaux. Le mur imaginaire et rêvé de Trump existe déjà ici !... Ouvrez les yeux. De plus, qui change d’avis, lors d’un débat ? Qui écoute simplement ce que raconte l’autre ? Borné, voilà ce qui définit le mieux l’Homme moderne ! Chacun reste enfermé dans ses positions contradictoires, ses idées vagues, ses théories foireuses. Alors qu’en élargissant le spectre, il y a tellement à découvrir... Une vie n’y suffit pas ! Sur un seul sujet, même. Prendre le temps de s’intéresser et d’approfondir, ça doit être chiant. Alors débattre, pourquoi faire ? Pour donner un avis sur un sujet à des personnes qui n’y connaissent rien ? Mais s’ils veulent un avis, ils n’ont qu’à se renseigner par eux-mêmes, entre internet, les bibliothèques, il y a de quoi faire... C’est plus facile d’être d’accord avec untel, évidemment, sans de toute façon ne rien comprendre au propos in fine. Ce qui semble n’avoir aucune importance. Tous accrocs aux clashs, ok ; mais le divertissement qu’est cette campagne présidentielle, pour en revenir à elle, c’est tellement bas de gamme... Le scénario est abject, les acteurs ridicules, et les dialogues à chier !<br />
<br />
<b>...des mots magiques, des mots tactiques qui sonnent faux...</b><br />
<br />
Un débat, ça se regarde. Tout comme nous sommes passés de personnes qui jouent au football à des personnes qui regardent d’autres personnes jouer au football, nous regardons des gens débattre à la télévision. Soit. Je crois qu’il n’y a rien à ajouter. Si ce n’est que dans le cadre du football, ou d’autres sports d’ailleurs, le niveau de ceux que l’on regarde dépasse généralement largement celui du télespectateur. On ne peut pas vraiment en dire autant des débats télévisés, radiophoniques, dans la presse ou sur internet. D’un côté : Ronaldo, Rooney, Messi et de l’autre : Onfray, Zemmour, Glucksmann ; il n’y a pas photo ! Soyons en sûr : les débats diffusés sur France 2, France 5 ou Canal + ne valent pas mieux que ceux sur Facebook ou Twitter, qui ne sont guère plus instructifs que ceux du café de La Poste de Narbonne !... En plus du niveau des débats, ce sont les thèmes récurrents et imposés qui sont épuisants et décourageants. Faites preuve d’un peu d’imagination, messieurs Ruquier, Cohen, Pujadas, Calvi, ou mesdames Salamé et Polony. Mais ça, c’est vraiment loin, très loin de vous... Vous croyez vraiment que l’on peut sérieusement avoir de l’intérêt pour des interminables et futiles discussions sur la laïcité, le temps de travail, la lutte contre le terrorisme ou le chômage ? Tout le monde s’en fout ! Enfin surtout moi peut être... Les gens ne voient pas plus loin que le bout de leur nez bouché ; ils ne voteront que pour l’imbécile qui leur dira ce qu’ils ont envie d’entendre, tout ce qui va dans leur intérêt, certainement pas par altruisme d’un monde meilleur ou je ne sais quelle connerie. Les écologistes soignent leurs consciences, pas la planète. Ou alors ils font du business. Etiquetté bio, mais du business quand même.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlnYygydH40xRkWFehD4JOZwlgzWvM2Z0amJrMTsSbjW3lqNfoYaCut7XretU4BX2qiyCrOgEVHRuMSkQSZgitrF3a2OIKN58tF4qtVY8z2CSkwrwmaDxNvOweNqAAoTKCGb0-HOY6kXDS/s1600/LNM.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="355" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlnYygydH40xRkWFehD4JOZwlgzWvM2Z0amJrMTsSbjW3lqNfoYaCut7XretU4BX2qiyCrOgEVHRuMSkQSZgitrF3a2OIKN58tF4qtVY8z2CSkwrwmaDxNvOweNqAAoTKCGb0-HOY6kXDS/s400/LNM.jpg" width="400" /></a></div>
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A 35 mètres de chez moi se trouve un panneau d’affichage libre, sur lequel il ne se passe généralement pas grand chose, si ce n’est une publicité pour un cirque l’annèe dernière. Mais depuis trois semaines, l’activité s’est décuplée : deux affiches de campagne de Philippe Poutou, « candidat ouvrier et anticapitaliste », sont venues décorer le panneau. Trois jours après, elles ont été recouvertes par trois affiches d’Emmanuel Macron ! « En marche ! » Le lendemain, c’est la tête de Marine Le Pen qui s’est incrustée, aussitôt arrachée, sans doute par un défenseur de la liberté d’expression... Vivement demain, j’espère un mélange des trombines de Mélenchon et Hamon !... Fillon pour sa part a d’autres chats à fouetter que de coller des affiches en ce moment. Toute cette activité représente l’allégorie parfaite du débat d’idées de la campagne presidentielle 2017. Toujours la même équation : des affiches avec leurs tronches, un slogan creux et fertile sur un fond bleu ou rouge... qui viennent s’entasser, se mélanger, se dissoudre... Rien de nouveau sous le soleil... <b>Caramels, bonbons et chocolats...</b><br />
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De toute façon, le meilleur argument contre les débats, ce sont les débats eux-mêmes. Il suffit de voir, lire, écouter. Pour finir d’enfoncer le clou, immergeons-nous dans cet océan de lucidité : <i>« Bien loin d’éclaircir les questions comme on le suppose d’ordinaire, la discussion, le plus souvent, ne fait guère que les déplacer, sinon les obscurcir davantage ; et le résultat le plus habituel est que chacun, en s’efforçant de convaincre son adversaire, s’attache plus que jamais à sa propre opinion et s’y enferme d’une façon encore plus exclusive qu’auparavent. En tout cela, au fond, il ne s’agit pas d’arriver à la connaissance de la vérité, mais d’avoir raison malgré tout, ou tout au moins de s’en persuader soi-même, si l’on ne peut en persuader les autres, ce qu’on regrettera d’ailleurs d’autant plus qu’il s’y mêle toujours ce besoin de « prosélytisme » qui est encore un des éléments les plus caractéristiques de l’esprit occidental. »</i><span style="font-size: xx-small;">1</span><br />
<br />
<b>...merci pas pour moi, mais tu peux bien les offrir à une autre...</b><br />
<br />
Ne serait-il pas venu le temps de la sagesse et des actes ? Le temps de la volonté véritable et des preuves de celle-ci ? L’heure est à l’anéantissement des débats et à la bénédiction de la réalité ! Le concret doit soumettre l’abstrait à son destin. Abstenons-nous de débattre et vivons la réalité qui parle d’elle-même.<br />
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Gustavo Mazzatella<br />
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<span style="font-size: xx-small;">1.</span> René Guenon, La crise du monde moderneAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-84264203195583126282017-03-08T10:55:00.002+01:002017-03-08T10:55:37.600+01:00Avertissement<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivQXCWpEHLurMAuNvY_54LmoqzdDr7mK0wFIT1ZMl4sjp4n0xM_CNnDs-0cmCKeV-asfqMs7uo_hGA8Yn1pjkSG6wW28dfdsdts31FkQvN-UKLoYgdSROxAsobjgOf-JIMMYL8b3TdNHPE/s1600/PICASSO_ABSTENTION.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivQXCWpEHLurMAuNvY_54LmoqzdDr7mK0wFIT1ZMl4sjp4n0xM_CNnDs-0cmCKeV-asfqMs7uo_hGA8Yn1pjkSG6wW28dfdsdts31FkQvN-UKLoYgdSROxAsobjgOf-JIMMYL8b3TdNHPE/s400/PICASSO_ABSTENTION.jpg" width="305" /></a></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-60940588854702427322017-03-08T10:55:00.000+01:002017-03-08T10:55:16.124+01:00Pour en finir avec la démocratie<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfrsBDQCYMbH7CbjvAPDssEOjzT3SJdIGcYBzST7ghFGyojHMEZN1XNF-agI3aJpw1HGS49R1bxb8Fq1eT4uwCyDGSCf4-n-VMuTl7Tx8bqnIqOzhFeeFVTTyHyT6RrwBXk7FmwkGYY-ye/s1600/MAEKI_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfrsBDQCYMbH7CbjvAPDssEOjzT3SJdIGcYBzST7ghFGyojHMEZN1XNF-agI3aJpw1HGS49R1bxb8Fq1eT4uwCyDGSCf4-n-VMuTl7Tx8bqnIqOzhFeeFVTTyHyT6RrwBXk7FmwkGYY-ye/s320/MAEKI_.jpg" width="289" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Maeki Maii par lui-même</i></td></tr>
</tbody></table>
La démocratie ressemble à s’y méprendre au cadavre de trois jours d’un chien errant qui pourrirait au bord d’une route de campagne à 13 kilomètres de Perpignan sous un soleil de plomb. Tous deux sont reconnaissables aux nombreuses mouches à merde qui voltigent autour et à la langue qui pendouille. La seule différence est que le chien a été en vie à un certain moment. Lui, au moins, il a marché durant son existence. La démocratie, non. Nous sommes régulièrement tentés de dire de la démocratie : « Qu’elle crève ! ». C’est évidemment vain : elle n’a jamais été vivante. Elle s’est contentée de n’être qu’un ersatz de liberté, un moyen d’expression populaire totalement fictif, de la merde en poudre aux yeux. Cessons de nous leurrer, nous avons toujours vécu dans une dictature ! Une dictature molle et visqueuse semblable à de la vase bien purulente qu’on appelle affectueusement « Société de consommation ». Le fonctionnement de notre société actuelle ne dépend pas du résultat d’un vote mais bel et bien du degré de consumérisme de la population. Les représentants de l’Etat ne sont là que pour veiller sur le taux de consommation des individus qu’ils régissent. Chaque président d’un pays n’est qu’un gouverneur provisoire d’une province du grand royaume de la consommation. Les mises en place successives des différents types de gouvernements dits « de droite » et « de gauche » ne servent au bout du compte qu’à donner l’impression au peuple qu’il y a un pouvoir et une opposition. Mais nous constatons que la mise en place de tel et tel gouvernement ne modifie<br />
<a name='more'></a>en rien le mode de vie de la masse, que les différentes réformes, qu’elles allègent ou durcissent ponctuellement les acteurs de la société tels que les chefs d’entreprises ou les ouvriers, dépendent avant tout de la conjoncture économique. Tout choix politique, toute réforme plus ou moins audacieuse voire risquée sera in fine irrémédiablement absorbée par « La société de consommation ». Cette ogresse puante distribue énormément de jouets à ses enfants pour qu’ils puissent se distraire et ainsi se détourner de toute révolte salvatrice qui nuirait à son existence infâme. La télévision est l’un des plus classiques, cette dernière étant à l’homme contemporain ce que la poupée est à la petite fille. Penser comme certaines personnes que faire jouer une petite fille aux petits soldats est une révolution, c’est ne pas comprendre que le petit soldat ou la poupée sont simplement vendus et achetés dans le même magasin, et le magasin c’est l’ennemi. Mais « la société de consommation » a trouvé un autre bon moyen pour donner une semblant de responsabilité à la foule, qui se satisfait finalement de peu, c’est le vote.<br />
<br />
Si le magasin est l’ennemi physique alors le vote est l’ennemi moral de l’Homme. Il sert, non pas à choisir la personne qui nous gouvernera pendant une bribe d’années en se basant sur un document fallacieux appelé communément « programme », mais uniquement à faire valider au peuple ce régime mis en place. L’action du vote donne une légitimité populaire au système pour continuer à nous sodomiser. Une personne qui vote valide automatiquement celui qui sera choisi pour gouverner, même si elle a voté contre lui : voter, c’est promouvoir le candidat gagnant au nom de la sacro-sainte démocratie. Comme dans un match de foot, nous payons les tickets d’entrée au stade même si nous ne sommes pas d’accord avec le score, même si à la 84’ il y avait pénoche, obligatoirement, nous acceptons tous que c’est l’équipe désignée comme vainqueur par l’arbitre qui a gagné… en démocratie, toutes les équipes sont composées des mêmes ramassis de larves qui se foutent de leurs supporters et qui n’ont absolument pas l’amour du beau jeu. Voter c’est donc afficher son accord à introniser des ordures et accepter d’être à la merci de ces faussaires. C’est se soumettre au jeu truqué démocratique et à toutes les entourloupes qui en découlent. C’est valider le fonctionnement injuste de ce système puis se soumettre aux règles dictées par ces sous-hommes opportunistes et sans scrupules. Le « programme » présenté en période électorale comme le menu promis n’est constamment jamais respecté, mise à part pour les réformes les plus secondaires, les plus anecdotiques ou alors pour les réformes les plus douloureuses pour le peuple. Au restaurant quand on commande un steak cuit à point servi avec une sauce aux champignons, des frites et des légumes, si l’on sert uniquement la sauce aux champignons dans un bol, on gueule, on part du resto sans manger et sans payer bien sûr : c’est la réaction légitime à un tel foutage de gueule… en démocratie non ! On lape la sauce, avec du pain si on a de la chance, et on retourne au même resto pour répéter inlassablement le rituel sodomite perpétré par ce restaurateur véreux.<br />
<br />
La démocratie, par son semblant de liberté offert au peuple, étouffe toute velléité de révolte. Il suffit de voir les manifestations d’aujourd’hui, aucun esprit de révolte ne s’y trouve : ils restent tous en rang bien dociles, ils craignent la moindre incartade et fustigent les casseurs, ça ne cesse de déblatérer des slogans ineptes dans un cortège de brebis galeuses. Pas assez galeuses pour crever, mais suffisamment pour infecter d’autres brebis qui paissaient tranquillement dans leur pré. Elles n’avaient pourtant rien demandé. Une manifestation est aussi révolutionnaire qu’un politicien bienveillant. C’est-à-dire zéro ! Il faudrait bien plus qu’un cortège du dimanche pour empêcher un gouvernement de faire passer ses reformes de lâches esclavagistes attardés. La démocratie est censée avoir pour but de servir la majorité : les plus précaires ainsi que la classe moyenne, contrairement à l’élite bourgeoise qui est largement minoritaire… Personne ne s’est jamais demandé pourquoi ce sont les reformes les moins optimales pour la population et les plus avantageuse pour la classe élitiste qui sont mises en place systématiquement par les gouvernements ? C’est simple, c’est parce que les politiciens font partie de cette élite purulente. Ils ne sont pas cons, ils pensent à servir leurs intérêts, même si ce n’est pas leur fonction, évidemment. Ils n’ont aucun intérêt à se tirer des balles dans le pied, donc ils alignent des reformes qui les avantagent eux et leurs familles. Puis ils placent leurs enfants, leurs femmes ou des amis dans des emplois fictifs, et quand certains se font attraper dans leurs saloperies, le schéma est très simple. Cela commence par un scandale relayé plusieurs jours dans les médias... la population se dit : « oh bon sang ! Tous des pourris ! » L’intéressé, lui, nie les faits, ensuite il les minimise, enfin il s’excuse. Les médias arrêtent d’en parler, l’intéressé va un gala pour montrer que c’est quand même un « type bien », la population se lasse, la Justice ne fait pas son travail, l’affaire est oubliée, l’intéressé souffle, la population vote pour lui. Bonjour, au revoir, ni vu, ni connu, j’t’embrouille.<br />
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaxPfrOnUjMP2qpvrQrZP5gxwJdQNUKEQ92E5VE8YRrduHFtzbn4vC5ZIlRpvi1e_8ku2f5KbrRGRSJhzFy77WDMSp-QWrpkuKlNdu-jPNWsLqek0K1qBWcI0K3IbHygOzIx4gh14yeUuX/s1600/1442161_3_b274_l-egalite-de-contribution-de-tous-les-revenus.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaxPfrOnUjMP2qpvrQrZP5gxwJdQNUKEQ92E5VE8YRrduHFtzbn4vC5ZIlRpvi1e_8ku2f5KbrRGRSJhzFy77WDMSp-QWrpkuKlNdu-jPNWsLqek0K1qBWcI0K3IbHygOzIx4gh14yeUuX/s320/1442161_3_b274_l-egalite-de-contribution-de-tous-les-revenus.jpg" width="193" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Oeil torve d'un politicien</i></td></tr>
</tbody></table>
Il faut bien regarder l’œil torve d’un politicien pour comprendre la nécessité de l’abstention. Dans ce globe oculaire si glauque réside tout un festival de malversations, de corruptions, de traîtrises, d’hypocrisies, de mensonges, de détournements, d’opportunismes, de chantages, de manipulations en tout genre. Alors quand une telle ordure tance ses administrés en répétant en boucle le devoir crucial de voter, le raisonnement le plus élémentaire devrait déjà nous faire comprendre que voter, c’est plonger sa main dans une marmite rouillée pleine d’eau bouillante dans laquelle des crabes de gauche et des écrevisses de droite se débattent pour être sauvés du sort funeste qui les attend. Laissons-les cuire dans leur marmite toxique ! Nos mains méritent mieux qu’une urne électorale. Par ailleurs il faut aussi savoir que le rôle d’un politicien n’est pas d’être exemplaire, car l’honnêteté n’a absolument pas sa place dans ce milieu ignoble. Le mieux que nous pouvons leur demander serait au minimum que toutes leurs obscures magouilles soient au service de leur peuple et non pour leurs intérêts personnels, mais même ça ils n’arrivent pas à s’y tenir. De faire de la magouille son métier est une chose fréquente et cela existe depuis toujours, pourquoi pas ? C’est dans la nature civilisationnelle de l’Homme. Les Hommes ont toujours eu, au minimum, recours à des subterfuges pour survivre, c’est une chose que nous pouvons tolérer. Par contre le niveau maximum de machiavélisme se trouve évidemment dans la politique : portés par la soif de Pouvoir, les Hommes deviennent pires que les pires bestioles de l’Enfer. Soit ! Tant qu’ils ne sont pas tous achevés par un tir de kalachnikov dans la nuque, pendus à des tilleuls, décapités à la machette ou brûlés vifs dans une cage puis ensevelis sous des gravats, nous devons cohabiter avec cette espèce de sangsues parasites et nuisibles. C’est un fait. Alors que faire ? La solution la plus simple : Rien !<br />
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Il ne faut absolument rien faire pour ces lépreux-là, ni pour leur système sclérosé, ni pour leur gouvernement de porcs pestiférés agonisants dans une mare infecte débordante de déchets moisis et de vieilles casseroles. Tout ça n’est qu’un ramassis de vomi idéologique. Nous avons suffisamment d’énergie à dépenser pour nos propres problèmes pour ne pas en dépenser pour de telles personnes. L’indifférence est la meilleure arme face à ces détritus qui veulent absolument s’approprier les « voix » des gens. Ne rien leur offrir, surtout pas notre temps, nos idées, notre force, notre attention, nos rêves… Rien. Ils ne sauront que les pourrir et s’en servir à mauvais escient. Cette crapulerie doit absolument être jetée dans les cellules de l’oubli pour toujours, et concrètement le meilleur moyen de le leur faire comprendre est l’abstention. Dans n’importe quelle situation de la vie quotidienne, quand on ne sait pas comment faire, il vaut mieux s’abstenir plutôt que faire de la merde. Pour la démocratie, l’avantage, c’est qu’on sait déjà la chiasse que ça va être, il est donc évident que nous devons nous abstenir. L’abstention c’est se délivrer du mal, celui que les partis distillent depuis bien trop longtemps à coups de discours vicieux, d’élections abjectes et de campagnes immondes. Face à ça, l’abstention apparaît comme une délivrance. Un souffle d’air frais plein de liberté au milieu d’un marécage nauséabond. Qu’ils arrêtent de nous répéter que voter c’est choisir le moindre mal, c’est totalement faux, car tous les partis sont plongés dans le mal jusqu’au cou, sans exception. De l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par l’extrême centre, il n’y a rien à conserver dans ces entreprises aux parois recouvertes de moisissures. Ils ruinent systématiquement les espoirs que les gens avaient placés en eux. Ils ont trahi, ils trahissent et ils trahiront encore. Pas un pour rattraper l’autre. Tous dans le même bain puant. Arrosons cette baignoire avec de l’acide sulfurique afin que leurs corps pustuleux se dissolvent complètement et n’obtenir, enfin !, qu’une minuscule flaque toute flasque d’os bouillis. Qu’on arrête de nous dire que l’abstention est irresponsable, c’est fini ! Désormais c’est le vote qui est irresponsable. Les politiciens nous ont maintes fois montré leur incompétence, leur malhonnêteté, leur fourberie, leur mépris du peuple et leur esprit belliqueux. Leur inutilité est flagrante et introniser l’un de ces incapables en tant que président est un acte masochiste. D’une certaine manière, voter c’est choisir la couleur de la bite en plastique qui nous défoncera le cul. Choisir une couleur, c’est accepter la sodomie en approuvant le gode parce qu’on préfère le rose au bleu. Quoi qu’il en soit, nous finirons bien enculés, alors faisons-leur au moins comprendre que nous ne voulons pas de ça, que ce n’est pas la couleur qui nous chiffonne, mais l’effraction pénétrante dans nos rectums récalcitrants. Mieux vaut mourir debout que de vivre à quatre pattes un bâton coloré dans le cul. C’est à ça désormais que doit tendre notre responsabilité d’individus libres et conscients.<br />
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4K8lh_a_7LGJpm3_-uopvZgMGfrNDADekN1FwwbC5AhsBH_P2TxspWAkugD4c24Vow-30PJeNQqJ-GUfQczO26pFOQBGEnkC7fJjitzK7dLKZilJtbN7nxzkC-OBGI8AIxGPTmNd21_Hf/s1600/GODES_PRESIDENTIELS.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4K8lh_a_7LGJpm3_-uopvZgMGfrNDADekN1FwwbC5AhsBH_P2TxspWAkugD4c24Vow-30PJeNQqJ-GUfQczO26pFOQBGEnkC7fJjitzK7dLKZilJtbN7nxzkC-OBGI8AIxGPTmNd21_Hf/s320/GODES_PRESIDENTIELS.jpg" width="212" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Sextoys présidentiels</i></td></tr>
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Qu’ils cessent aussi de dire que voter c’est important pour notre avenir et celui de nos enfants ! Quand on analyse les gueules vérolées des candidats à n’importe quelle élection, leur charisme de radis tuberculeux, leur volonté de bouteille en plastique coincée dans l’anus d’une baleine échouée, leur discours de charlatan édenté vendeur de lotion miracle périmée, leur sourire de vieille publicité suisse-allemande doublée en français, leur campagne électorale aussi atroce qu’une grosse verrue toute suintante à l’aine d’un geek obèse mort d’épilepsie depuis 9 jours dans son studio miteux, leur débat aussi stérile qu’un chat borgne castré plein de puces en fin de vie, leur copinage de film porno bulgare qui mettrait en scène un gang-bang d’amputés lépreux tourné dans une cave insalubre, leurs slogans de nostalgique du troisième Reich analphabète atteint de schizophrénie aiguë, on ne peut qu’éviter des personnages aussi tordus et néfastes à notre avenir et celui de nos enfants. Confier son avenir à un politicien c’est confier son enfant à un pédophile. Si on tient à son avenir, on évite tout devoir démocratique. L’avenir appartient à ceux qui ne votent pas. Qu’ils arrêtent aussi de nous marteler que des gens sont morts pour que nous ayons le droit de voter. Toutes les personnes qui ont eu le courage et la bravoure de combattre le Pouvoir d’antan afin d’obtenir des droits tel que celui de voter seraient aujourd’hui en train de combattre les fanatiques de la démocratie qui dénigrent et insultent les abstentionnistes. Soyez en sûr ! Les abstentionnistes sont surement la voix la plus raisonnablement combattive dans le monde politique actuel. Les héros de l’époque avaient bien compris que s’ils n’avaient pas le droit de voter, c’est qu’il fallait pouvoir le faire ! Mais dans le contexte actuel, désormais, pour s’opposer au Pouvoir, il ne faut pas voter, surtout pour la très bonne raison qu’on nous claironne partout que nous devons absolument le faire. C’est rendre hommage à ces combattants passés que de refuser le vote : ils détesteraient constater qu’ils sont morts pour que les plus grandes crapules accèdent au Pouvoir assis sur la légitimité de ce qu’est devenu le vote.<br />
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La politique est une grande famille de consanguins attardés, tous se connaissent depuis longtemps, ont fréquenté les mêmes écoles et les mêmes quartiers chics de la capitale, tous copulent entre eux, si ce n’est physiquement, au moins idéologiquement, tous se donnent des coups de pattes amicales ou des coups de griffes intéressées selon ce qui est bénéfique à leur petit business pourri. On peut être sûr qu’il n’existe aucune personne parmi ceux qui ont combattu à en mourir de rêve et d’espoir qui l’ait fait au nom de la promotion d’une grande famille consanguine de hyènes psychopathes et affairistes souffrant d’autisme chronique. Un jour peut-être on saluera les héros de l’abstentionnisme comme nous célébrons aujourd’hui les héros de la démocratie. Ce jour-là, et seulement ce jour-là, on pourra dire que l’abstention est devenue merdique. Nous en sommes loin ! A la mémoire des grands combattants défenseurs de la démocratie, ne votons pas ! Terminé les jérémiades sur le vote comme devoir citoyen ! Légitimer des personnes qui manquent à tous leurs devoirs de citoyens alors qu’ils devraient être nos modèles ? Ces résidus de pustules infectées du virus de l’Ebola ne font même pas le quart de ce pour quoi ils sont élus et surpayés… à nos frais de surcroît. Leur présence dans les assemblées sont anecdotiques, tellement furtives qu’ils passent plus de temps à la cafétéria à s’empiffrer en riant grassement qu’à se préoccuper des problèmes de leurs administrés. Ils s’amusent à se jeter des boules puantes durant leurs discussions de comptoir, mais pour contribuer au développement de leur pays, ils n’ont ni le sérieux, ni la rigueur et surtout pas la compétence pour le faire dignement et efficacement. Aucun d’entre eux n’a la carrure d’un chef d’Etat, ce qui serait la moindre des choses dans leur position, mais leurs carrures politiques sont plus proches des petits voyous de banlieue, sans la noblesse qu’on peut retrouver dans la débrouillardise des racailles qui galèrent dans leur cité fantôme et délabrée. Ils sont vautrés dans leurs grands hémicycles comme des porcs dans la fange et salissent, sans le moindre scrupule, leur tâche plus ou moins prestigieuse de gouverner un pays. Le vrai devoir de citoyen aujourd’hui est de ne pas cautionner ces crapules si fières d’être des moins que rien.<br />
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Même le vote blanc est encore trop bon pour eux, c’est encore se déplacer dans les locaux sans âme de l’Etat pour entendre un inconnu dire « A voté » après avoir glissé une enveloppe dans une urne électorale... tout ça pour un vote qui ne sera pas comptabilisé ! Peine perdue ! A ce niveau, ce ne sont plus des urnes électorales mais des urnes funéraires. Comme le veut la tradition, laissons les morts en paix. Il faut désormais apprendre à se détacher de cet univers gangréné par le vice. Rompre avec ce monde dégueulasse de la politique. Nous n’avons plus rien à attendre d’eux, nous leur avons laissé beaucoup trop de chances d’accomplir quelque chose pour le peuple, alors qu’une seule était déjà de trop. Laissons-les croupir pathétiquement dans leur geôle démoniaque pleine de moisissure qu’on appelle trop gentiment « les affaires politiques ». Posons notre main sur un arbre au lieu de la salir avec un vote. Regardons des enfants jouer au lieu de saloper nos yeux avec des émissions de débats politiques. Ecoutons notre chat miauler ou des oiseaux chanter au lieu de pourrir nos oreilles avec des discours pleins de mensonges. Abandonnons le système démocratique et adoptons plutôt le « système D » tout court, celui de la débrouille, de l’adaptation et de l’autonomie. Reprenons notre indépendance individuelle au lieu de nous enfermer dans un esclavagisme virtuellement collectif. Finissons-en avec la démocratie et laissons la vie reprendre tous ses droits. Elle, au moins, n’a pas besoin d’avocat pour se défendre, au contraire des politiciens plongés dans de si nombreux procès pour fraudes ou autres saloperies du genre. La vie n’a besoin de rien pour resplendir… et surtout pas d’un vote. Ni les arbres, ni les animaux, ni les enfants n’ont le pouvoir d’élire une personne dans une démocratie. Puisque ils ne votent pas, soyons sages, faisons confiance aux enfants !<br />
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Maeki MaiiAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-91451907221150274542017-03-08T10:54:00.001+01:002017-03-08T10:54:13.916+01:00L'interview de Gustavo : Aïssam Aït-Yahya !<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSfAXFTCAJGH08XGr9xy4cutY08KBPdTKEBX0n7b6w355upSyfNL4BQEJ66MwOFCTC6l3pLD4uIC9_qt-P4znOh9OzAlyWVkH_39Km6jVNxY_4f9kzBTLwzZHy83Sk7x51-N7doDzS0sTj/s1600/aissam.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSfAXFTCAJGH08XGr9xy4cutY08KBPdTKEBX0n7b6w355upSyfNL4BQEJ66MwOFCTC6l3pLD4uIC9_qt-P4znOh9OzAlyWVkH_39Km6jVNxY_4f9kzBTLwzZHy83Sk7x51-N7doDzS0sTj/s200/aissam.jpeg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Aïssam Aït-Yahya</i></td></tr>
</tbody></table>
<i>Aïssam Aït-Yahya est l'auteur de plusieurs livres, notamment <b>De l'idéologie islamique française</b> (dont nous avions publié un extrait <a href="https://lenouveaumonstre.blogspot.fr/2016/10/labstention-lultime-vote-de-la-foi-et_23.html" target="_blank">ici</a>), mais aussi <b>Théologie du complotisme musulman</b> ou <b>Textes et contexte du Wahhabisme</b>, tous publiés aux <a href="http://www.nawa-editions.com/" target="_blank">éditions Nawa</a>. Entretien passionnant avec un auteur radicalement insoumis.</i><br />
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<b>Gustavo Mazzatella : Vous expliquez très précisément comment un musulman peut « vivre » et « se comporter » en France, bien que l’Islam ne soit selon vous pas compatible avec la démocratie et la laïcité françaises, en étant dans la légalité sans toutefois accorder au pouvoir en place sa légitimité. Tout musulman vivant dans un pays ayant un dirigeant qui n’appliquerait pas l’Islam en tant que politique doit-il automatiquement être dans l’opposition politique de celui-ci ? Est-ce en cela une insoumission à la modernité ?</b><br />
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Aïssam Aït-Yahya : Je vais prendre une simple image : l’Islam est un système global, un musulman hors de ce système est comme un poisson hors de la mer, certes, il pourra toujours vivre dans un bassin, dans un aquarium ou même dans un verre d’eau (qui constitue son espace de liberté)... mais il ne sera jamais aussi bien que dans son océan originel. Celui-ci est pour l’instant très pollué par d’immenses rejets de toutes sortes (Occidentalisation) qui détruisent tout son écosystème (Etat/société musulmane) avec une qualité d’eau très médiocre, et en plus de cela, avec des flottes de bateaux de pêche qui le sillonnent, pêchent et<br />
<a name='more'></a> vendent ce poisson au plus offrant.<br />
L’insoumission à la Modernité, c’est juste dire que l’on sait que l’on est des poissons de mer, et on le redécouvre, parce qu’au final on a compris ce qu’était l’aquarium (France), et on sait ce qu’était la mer avant sa pollution et son exploitation. Certains, c’est vrai, refuseront d’adopter cette réalité, heureux de leur condition de poisson rouge tournant en boucle dans leur bocal.<br />
Le musulman ayant conscience (même minime) de ce qu’est l’islam, est politiquement - au moins moralement - dans une forme d’opposition, dans une dissidence de principe et dans une résistance à un système non-islamique. Tout l’enjeu actuel pour le système politique en France, c’est de dire soit vous êtes des gentils arabo-musulmans assimilés, peu ou pas pratiquants, catho-laïques comme on les « aime », avec un islam colonial dont les imams font ce qu’on leur dit de faire, soit vous êtes des terroristes.<br />
Insoumission à la modernité c’est dire : je vis en France, je respecte la loi (construction humaine historique critiquable), je ne cause de tort à personne, je vis en maximisant mes intérêts et ceux de ma religion (Droits et libertés fondamentales) et j’ai des croyances politiques et philosophiques radicalement opposées aux vôtres : cela ne fait pas de moi un criminel. Mais dire ça et penser ça en France : c’est complètement intolérable et à lire certains, cette vision totalement sereine et apaisée mais forte et incorruptible, c’est justement plus dangereux que le terrorisme !<br />
De plus, en philosophie le terme Modernité regroupe beaucoup de thématiques (sécularisation, individualisme, matérialisme) dont les idées politiques peuvent entrer en contradiction avec la philosophie islamique. Etre musulman au final, c’est entrer en résistance contre tout un processus de civilisations qui engendre des dérives et déviations, islamiquement intolérables.<br />
<b><br /></b>
<b>GM : Vous critiquez vivement le rejet de l’implication des musulmans dans la sphère politique, comme le prône par exemple ce que vous appelez le salafisme séculier ou le soufisme maraboutique, tout en vantant les mérites de l’abstention. Pourriez-vous nous expliquer quel type d’abstention vous revendiquez ? Car cela pourrait paraître contradictoire à première vue.</b><br />
<br />
AAY : Aucune contradiction, le système des élections est un jeu, avec ses règles, pour que les mêmes gagnent à la fin. C’est un système de reproduction du pouvoir, cela ne peut plus se faire par le sang directement (comme l’aristocratie) ou par la fortune (officiellement) donc l’élection est historiquement le moyen que les démocrates (dès le XIXème siècle) ont trouvé pour que les plus nobles, les plus riches, les plus puissants soient toujours élus et que le peuple abandonne la politique du rapport de force (défavorable à la minorité aristocratique et bourgeoise) en mettant un bout de papier dans une boîte. Donc gagnant-gagnant pour qui l’on sait : toujours au pouvoir tant que le peuple joue le jeu. Pour information : c’est la raison pour laquelle nos petites démocraties occidentales ont toutes refusé d’institutionnaliser le système du tirage au sort à la fin du XVIIIe : base de la vraie démocratie au sens athénien du terme. Au final en France à l’heure actuelle, la démocratie c’est la dictature d’une majorité dont l’opinion publique est créée par des médias mainstream contrôlés par une oligarchie contre une minorité (musulman en France) souffre-douleur.<br />
La vraie politique, c’est de s’abstenir et d’agir sur le terrain réel sur la « polis » (cité). Un musulman se plaignant de l’islamophobie institutionnelle et étant ensuite prêt à donner sa voix ou voter n’est plus victime, il est complice comme disait Orwell. La véritable politique est d’être acteur engagé dans son quotidien en construisant ce qui est nature a créer un vrai rapport de force politique, économique ou autre. Et pas de se faire tout beau un dimanche tous les 6 mois pour mettre un morceau de papier dans une boîte, entendre : « a voté » puis dès le lundi subir la dure réalité du système.<br />
C’est assez extraordinaire de voir les gens constamment se plaindre des politiques, de leurs trafics et magouilles en tout genre, de leurs passe-droit et de leurs politiques et continuer jusqu’au bout cette mascarade du vote : cette démocratie et les élections, c’est vraiment plus qu’un phénomène religieux, c’est devenu complètement mystique et irrationnel. Et dire que les athéniens bannissaient le simple citoyen ambitieux qui rêvait d’accéder aux pouvoirs, condamnaient à mort celui qui détournait à son profit de l’argent public ou qui s’était simplement trompé de bonne foi dans une décision politique...<br />
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<b>GM : Vous insistez sur le fait que la démocratie, la laïcité, ou encore l’humanisme sont des idéologies totalement semblables à des religions (séculaires), avec leurs dogmes, leurs croyances, leurs sacrés, etc. Est-ce une manière de renvoyer les athées anti-religieux dans leurs contradictions ? Une volonté de prouver le besoin quasi-vital de religion (ou disons de croyance) chez l’homme ?</b><br />
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AAY : L’athéisme est une religion sans Divinité ni dogme ni croyance ni rite autres que ce que la Raison de l’homme lui dicte, l’athéisme est une religion où l’Homme est finalement (fatalement je dirais) la divinité. L’athéisme est donc profondément lié au christianisme : Jésus était Dieu (dieu réincarné donc homme redevenu Dieu). Dans l’athéisme, tout les ex-petits chrétiens deviennent donc à leurs tours leurs propres divinités, ce n’est pas Nieztsche qui me démentirait. L’homme est religieux, il faut juste savoir trouver quel est son sacré, quelle est la loi religieuse qu’il respecte scrupuleusement. La Modernité occidentale, c’est justement le fait de cacher cette réalité aux hommes modernes afin qu’ils croient que l’humanité est libérée du religieux « traditionnel » : en occident, elle ne s’est libérée de ses anciennes religions que pour tomber dans d’autres nouvelles qui lui ont promis le paradis sur terre. On connaît la réalité de la promesse depuis la fin du XIXème siècle...<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0a2VGJYK4e5qN3fwHzkUaxNRrAiaTNkqqCzVuQ_OBwdAKXX5ERvLm6qzy5QVaFUjZfB1Z4rRcwLzuuf1kSJdcpn6ly6dePGW3LzQU7E605IJ0AwM-gNrl2B_BKYUHjIzJVmmpjC7s1EFM/s1600/DE+LIDEOLOGIE+ISLAMIQUE+FRANCAISE.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0a2VGJYK4e5qN3fwHzkUaxNRrAiaTNkqqCzVuQ_OBwdAKXX5ERvLm6qzy5QVaFUjZfB1Z4rRcwLzuuf1kSJdcpn6ly6dePGW3LzQU7E605IJ0AwM-gNrl2B_BKYUHjIzJVmmpjC7s1EFM/s320/DE+LIDEOLOGIE+ISLAMIQUE+FRANCAISE.jpg" width="225" /></a></div>
<b>GM : Votre ambition est une renaissance de l’Islam qui doit passer d’abord par une déconstruction du mythe de l’occident moderne post-chrétien suivi d’une résistance globale et organisée par l’ensemble de la communauté musulmane refusant l’assimilation. Cela correspond-il à ce qui est nommé couramment le « repli identitaire » des musulmans et qui est redouté par l’Etat et de nombreux Français ?</b><br />
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AAY : Ce repli identitaire est redouté car l’Etat a peur que ses enfants de la colonisation et de l’immigration devenus français se construisent une conscience politique et agissent en citoyens décomplexés. Il a donc toujours voulu nous faire avaler la propagande anti-communautariste. Rendre l’homme déraciné, sans tradition ni identité, sans réseaux, sans solidarité civile, ethnique, religieuse ou politique, c’est faire de lui une proie facile et docile de devant l’Etat et ses politiques. L’Etat républicain français a toujours eu la phobie des solidarités qu’il ne contrôle pas, et des identités fortes, qu’elles soit régionales, linguistiques ou ethniques, d’où le « La France Une et Indivisible » réalisée sur le massacre de la dissidence vendéenne anti-républicaine. Aujourd’hui, après avoir toléré le repli identitaire d’une seule communauté sous prétexte de « dette de collaboration » (jamais soldée), le repli identitaire à droite de la droite s’organise de plus en plus (réaction au pseudo Racisme anti-blanc !). Je rappelle juste que le communautarisme des musulmans en France existe par défaut, c’est à dire que les musulmans l’ont subi et absolument pas organisé. Aujourd’hui je lis chez certains esprits malades tombés dans le délire islamophobe le plus loufoque « qu’il y avait des cerveaux comploteurs qui avaient tout préparé pour Islamiser la France (!!!!????) » Ce sont les musulmans qui sont responsables de la colonisation ? De la baisse de la natalité française ? Des trente glorieuses ? Du regroupement familial ? De leurs parquements dans les cités-dortoir ? De la loi sur la nationalité ? Les musulmans sont très souvent inertes, passifs et fatalistes, malgré cela ils sont coupables, car ils vivent et veulent vivre selon les principes de leur religion.<br />
Aujourd’hui, avec la nouvelle génération de musulman français nés dans ces cités-dortoir et ces ghettos, il y a renouvellement des consciences politiques et religieuses : s’il n’y a pas de travail pour des musulmanes voilées ou des musulmans barbus, diplômés ou non, ils créeront leurs propres emplois, si l’école publique laïciste exclut, le système d’éducation privée se développera, etc... Et que les intellectuels au service de l’Etat appellent cela communautarisme, cela nous importe peu, nous n’avons plus cette logique de soumission post-coloniale de crainte, car nous nous appellerons cela tout simplement « vivre ». Donc ce pseudo-combat contre le communautarisme est un combat pour maintenir les musulmans non seulement exclus mais au bas de l’échelle sociale, en leur faisant passer un message simple : si vous voulez monter dans la hiérarchie, reniez vous, reniez votre histoire, votre origine et surtout reniez votre religion. Et en France on remarque très bien le logiciel de ces « bougnoules et ces bamboulas » qui sont en haut de l’affiche.<br />
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<b>GM : Par ailleurs, quel regard portez-vous sur les personnes, en Occident et particulièrement en France, qui se convertissent à l’Islam ?</b><br />
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AAY : La conversion des occidentaux à l’Islam suit toujours le même raisonnement logique et méthodique qui, bien mené à son terme, amène à la conversion. La finalité de l’Occident est en quelque sorte l’islam. Il y a quelques chose de Meta-historique dans la destinée de cette partie du monde : certains historiens marquent le début de l’Occident avec la conversion de l’empire romain au christianisme venu d’Orient, il n’est pas bête de penser et même logique de croire que sa finalité se trouve dans l’Islam, venu d’Orient, qui parachève le message de Jésus, historiquement dévoyé. Donc il n’y a rien qui me surprend dans ces conversions.<br />
<b><br /></b>
<b>GM : Si la France (politique, médias, et également de nombreux Français) est autant et toujours bloquée sur l’Islam et les musulmans, c’est selon vous notamment en raison de son intolérance vis-à-vis de la diversité et notamment de la singularité des individus. L’uniformisation des musulmans, au même titre que celle d’autres citoyens, n’est-elle pas possible ?</b><br />
<br />
AAY : Il y a un grand mensonge français qui fait partie des choses à détruire pour moi : le mythe de la tolérance republicano-laïque. Je rappelle que le terme tolérance est souvent utiliser dans le monde de la médecine et des soins : c’est un seuil où le patient tolère une douleur pour arriver à sa guérison. En science politique et sociale on a la même idée : tolérer indique de supporter une différence avec laquelle on est pas forcément d’accord pour pouvoir vivre dans une société en paix. On tolère beaucoup de chose avec lesquelles on est profondément opposé, c’est comme cela vivre en société. Mais vis-à-vis de l’islam, la tolérance est complètement mensongère : le voile n’est pas toléré, les signes religieux ne sont pas tolérés alors même qu’ils font partie de la liberté individuelle et des droits personnels: déjà que certains tolèrent à peine la tête d’un français(e) d’origine arabo-africaine, alors si en plus il porte des marques d’une religiosité telle que l’Islam...C’est totalement cuit. D’ailleurs aujourd’hui, avec les convertis (Français de souche), on se rend compte que le racisme a pris pour cible l’islam avec ce qui est compris de symbole vestimentaire, de pratique ou de comportements. Le racisme anti-arabe et anti-noir est juridiquement socialement trop dangereux (s’il est flagrant !), donc on remplace ce fond par des thématiques anti-islam. Et on comprend comment le thème de la laïcité (issue de la Gauche) se retrouve par haine anti-islam à l’extrême droite, alors que tout historien et politologue sait que la laïcité n’est pas une valeur traditionnelle de la Droite et encore mois de l’extrême droite !<br />
L’uniformisation n’existe plus pour personne au XXIème siècle : nous ne sommes plus à l’époque de la IIIème république (raciste, coloniale et impérialiste !). En Occident, c’est l’individualisme qui prime (pour le pire et le meilleur) et s’il y a uniformisation, c’est juste pour le seul bien de la société marchande : sur le mode de citoyen électeur-travailleur-consommateur. Concernant l’uniformisation des idées, des croyances, etc : seul un système totalitaire a pu et pourra uniformiser les individus.<br />
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<b>GM : Considérez-vous l’école et les médias comme les principaux outils de propagande des idéologies séculières, et notamment la démocratie, que vous combattez ? Comment se comporter face à ces institutions difficiles à contourner ?</b><br />
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AAY : L’école en France est bien plus que cela : les pères fondateurs de l’école républicaine (IIIème république) l’ont créée comme un outil de contrôle, de formation et de transformation des citoyens. Je rappelle la célèbre phrase de Mussolini « la transformation de l’instruction publique en Education Nationale est la plus fasciste de mes réformes ». Et historiquement, la philosophie républicaine et laïque autour de l’éducation en France, anticléricale, anti religieuse, libertaire et athée, a eu des buts d’embrigadement, d’endoctrinement et de propagande assez clairs, bien soigneusement cachés derrière la liberté de pensée et l’esprit critique, ou la diffusion du rationalisme éclairé. Aujourd’hui le niveau de l’éducation est tel, que je ne pense même plus que ces institutions constituent un danger : l’inculture de masse, la vulgarisation et l’appauvrissement des savoirs, ruinent eux-mêmes les buts politico philosophiques de l’école française.<br />
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<b>GM : Comment percevez-vous le combat idéologique et politique de Daesh, dont on parle quasi quotidiennement dans les médias ? Sont-ils les apôtres d’une « islamisation de la modernité », que vous décrivez comme une ineptie résolument moderne ?</b><br />
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AAY : Je pense personnellement que Daesh est exactement ce qu’a été le Stalinisme pour l’idéal « Marxiste-Leniniste » : une déviation d’un projet louable au départ, une appropriation par un petit groupe d’Irakiens d’une idée globale à leurs petits profits et intérêts personnels et immédiats. Je ne pense même pas qu’ils sont dans une optique d’islamisation de la Modernité : mis à part les moyens techniques à leurs dispositions, et des formes utra-modernes de leur communication qu’ils usent pour arriver à leurs fins, je pense en réalité qu’ils n’ont jamais eu de projet viable, préparé et réfléchi en amont, sinon extrêmement théorique et basique (qu’ils puisent dans la littérature classique de l’islam médiéval). Ils ont basé leurs expansions sur le volet purement militaire (jihad) avec de la tactique à court terme, sans réelle vision stratégique, et pire, aucunement politique en réalité, et on sait qu’ils ont été eux-mêmes surpris par leurs rapides conquêtes. J’ai beau, par exemple, chercher une description viable du fonctionnement de leur « état » ne serait-ce qu’en simple projet et hypothèse, il n’y a absolument rien, tout est opaque, caché et secret : pour un état c’est un comble.<br />
Il n’y a pas d’islamisation de la modernité. Il y a des fondements ultra-réactionnaires qui cherchent à se venger de l’impérialisme occidental et de ses crimes dans cette région et faire payer le prix aux collaborateurs occidentaux (Chiites et kurdes), puis d’asseoir brutalement un leadership en éliminant systématiquement tout ceux qui osent critiquer les dérives. Or ce qui est basé sur la force peut-être renversé par la force car il n’y a justement pas de combat idéologique et politique chez Daesh.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHA7DA_fmqDqQyJ6sTGeX0z14wEHmh1JE0T8arvNHbAKNEYIrnAi-7-wFNLWFD3Ka89x5IErGE7oNgG_CuANEzWE5FR5T_ExhJ6TOpxmNmtNIC0KQQ7YGGdlpvvEOmmkYCxB1zlU55bszw/s1600/Campagna+elettorale+copie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHA7DA_fmqDqQyJ6sTGeX0z14wEHmh1JE0T8arvNHbAKNEYIrnAi-7-wFNLWFD3Ka89x5IErGE7oNgG_CuANEzWE5FR5T_ExhJ6TOpxmNmtNIC0KQQ7YGGdlpvvEOmmkYCxB1zlU55bszw/s400/Campagna+elettorale+copie.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Maurizio Cattelan Campagna elettorale, 1989<br />
"Le vote est précieux GARDEZ-LE"<br />
Publicité parue dans le journal La Repubblica</td></tr>
</tbody></table>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00720596864993273937noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6089966126174406399.post-44589604813937904642017-03-08T10:39:00.001+01:002017-03-08T10:39:41.354+01:00Discours de la servitude volontaire<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7Y4Sh3pUKJUwSVAZm0UKsWWg29WD7NiHKPA9PLfhUHH0jf8STxzXm2QsfgwR8VCegHmDOtkjaZjRUNP9WbFP6SMevYbQmpWJrufhDreF_FlEBNCN7tl0NlhWnKqZvRXwWFiD0FNunReV8/s1600/estiennedelaboetie.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7Y4Sh3pUKJUwSVAZm0UKsWWg29WD7NiHKPA9PLfhUHH0jf8STxzXm2QsfgwR8VCegHmDOtkjaZjRUNP9WbFP6SMevYbQmpWJrufhDreF_FlEBNCN7tl0NlhWnKqZvRXwWFiD0FNunReV8/s1600/estiennedelaboetie.jpg" /></a></div>
Il y a trois sortes de tyrans. Les uns règnent par l’élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race. Ceux qui ont acquis le pouvoir par le droit de la guerre s’y comportent — on le sait et le dit fort justement comme en pays conquis. Ceux qui naissent rois, en général, ne sont guère meilleurs. Nés et nourris au sein de la tyrannie, ils sucent avec le lait le naturel du tyran et ils regardent les peuples qui leur sont soumis comme leurs serfs héréditaires. Selon leur penchant dominant — avares ou prodigues —, ils usent du royaume comme de leur héritage. Quant à celui qui tient son pouvoir du peuple, il semble qu’il devrait être plus supportable ; il le serait, je crois, si dès qu’il se voit élevé au-dessus de tous les autres, flatté par je ne sais quoi qu’on appelle grandeur, il décidait de n’en plus bouger. Il considère presque toujours la puissance que le peuple lui a léguée comme devant être transmise à ses enfants. Or dès que ceux-ci ont adapté cette opinion, il est étrange de voir combien ils surpassent en toutes sortes de vices, et même en cruautés, tous les autres tyrans. Ils ne trouvent pas meilleur moyen pour assurer leur nouvelle tyrannie que de renforcer la servitude et d’écarter si bien les idées de liberté de l’esprit de leurs sujets que, pour récent qu’en soit le souvenir, il s’efface<br />
<a name='more'></a>bientôt de leur mémoire. Pour dire vrai, je vois bien entre ces tyrans quelques différences, mais de choix, je n’en vois pas : car s’ils arrivent au trône par des moyens divers, leur manière de règne est toujours à peu près la même. Ceux qui sont élus par le peuple le traitent comme un taureau à dompter, les conquérants comme leur proie, les successeurs comme un troupeau d’esclaves qui leur appartient par nature.<br />
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Je poserai cette question : si par hasard il naissait aujourd’hui quelques gens tout neufs, ni accoutumés à la sujétion, ni affriandés à la liberté, ignorant jusqu’au nom de l’une et de l’autre, et qu’on leur proposât d’être sujets ou de vivre libres, quel serait leur choix ? Sans aucun doute, ils préféreraient de beaucoup obéir à la seule raison que de servir un homme, à moins qu’ils ne soient comme ces gens d’Israël qui, sans besoin ni contrainte, se donnèrent un tyran. Je ne lis jamais leur histoire sans en éprouver un dépit extrême qui me porterait presque à être inhumain, jusqu’à me réjouir de tous les maux quu leur advinrent. Car pour que les hommes, tant qu’ils sont des hommes, se laissent assujettir, il faut de deux choses l’une : ou qu’ils y soient contraints, ou qu’ils soient trompés. Contraints par les armes étrangères comme le furent Sparte et Athènes par celles d’Alexandre, ou trompés par les factions comme le fut le gouvernement d’Athènes, tombé auparavant aux mains de Pisistrate. Ils perdent souvent leur liberté en étant trompés, mais sont moins souvent séduits par autrui qu’ils ne se trompent eux-mêmes. Ainsi le peuple de Syracuse, capitale de la Sicile, pressé par les guerres, ne songeant qu’au danger du moment, élut Denys Premier et lui donna le commandement de l’armée. Il ne prit garde qu’il l’avait fait aussi puissant que lorsque ce malin, rentrant victorieux comme s’il eût vaincu ses concitoyens plutôt que ses ennemis, se fit d’abord capitaine, puis roi, et de roi tyran. Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais bien gagné sa servitude.<br />
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Il est vrai qu’au commencement on sert contraint et vaincu par la force ; mais les successeurs servent sans regret et font volontiers ce que leurs devanciers avaient fait par contrainte. Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent point avoir d’autres biens ni d’autres droits que ceux qu’ils ont trouvés ; ils prennent pour leur état de nature l’état de leur naissance.<br />
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[...]<br />
<br />
On ne regrette jamais ce qu’on n’a jamais-eu. Le chagrin ne vient qu’après le plaisir et toujours, à la connaissance du malheur, se joint le souvenir de quelque joie passée. La nature de l’homme est d’être libre et de vouloir l’être, mais il prend facilement un autre pli lorsque l’éducation le lui donne. Disons donc que, si toutes choses deviennent naturelles à l’homme lorsqu’il s’y habitue, seul reste dans sa nature celui qui ne désire que les choses simples et non altérées. Ainsi la première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude. Voilà ce qui arrive aux plus braves chevaux qui d’abord mordent leur frein, et après s’en jouent, qui, regimbant naguère sous la selle, se présentent maintenant d’eux-mêmes sous le harnais et, tout fiers, se rengorgent sous l’armure. Ils disent qu’ils ont toujours été sujets, que leurs pères ont vécu ainsi. Ils pensent qu’ils sont tenus d’endurer le mal, s’en persuadent par des exemples et consolident eux-mémes, par la durée, la possession de ceux qui les tyrannisent. Mais en vérité les années ne donnent jamais le droit de mal faire. Elles accroissent l’injure. Il s’en trouve toujours certains, mieux nés que les autres, qui sentent le poids du joug et ne peuvent se retenir de le secouer, qui ne s’apprivoisent jamais à la sujétion et qui, comme Ulysse cherchait par terre et par mer à revoir la fumée de sa maison, n’ont garde d’oublier leurs droits naturels, leurs origines, leur état premier, et s’empressent de les revendiquer en toute occasion. Ceux-là, ayant l’entendement net et l’esprit clairvoyant, ne se contentent pas, comme les ignorants, de voir ce qui est à leurs pieds sans regarder ni derrière ni devant. Ils se remémorent les choses passées pour juger le présent et prévoir l’avenir. Ce sont eux qui, ayant d’eux-mêmes la tête-bien faite, l’ont encore affinée par l’étude et le savoir. Ceux-là, quand la liberté serait entièrement perdue et bannie de ce monde, l’imaginent et la sentent en leur esprit, et la savourent. Et la servitude les dégoûte, pour si bien qu’on l’accoutre.<br />
<br />
[...]<br />
<br />
Il est certain qu’avec la liberté on perd aussitôt la vaillance. Les gens soumis n’ont ni ardeur ni pugnacité au combat. Ils y vont comme ligotés et tout engourdis, s’acquittant avec peine d’une obligation. Ils ne sentent pas bouillir dans leur coeur l’ardeur de la liberté qui fait mépriser le péril et donne envie de gagner, par une belle mort auprès de ses compagnons, l’honneur et la gloire. Chez les hommes libres au contraire, c’est à l’envi, à qui mieux mieux, chacun pour tous et chacun pour soi : ils savent qu’ils recueilleront une part égale au mal de la défaite ou au bien de la victoire. Mais les gens soumis, dépourvus de courage et de vivacité, ont le coeur bas et mou et sont incapables de toute grande action. Les tyrans le savent bien. Aussi font-ils tout leur possible pour mieux les avachir.<br />
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Etienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire (extrait choisi), 1548</div>
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