mercredi 8 mars 2017
Des hauts et débats
Paroles, paroles, paroles...
En France, on aime beaucoup débattre. Brasser du vent, c’est notre hobbie favori ! Enfin ça, c’est la vue de l’esprit de ceux qui vivent de ces débats, en tous cas. Il y a des gens qui s’en passent très bien. Gloire à eux ! Mais ouvrez un journal, allumez la télé ou la radio, et vous ne verrez/entendrez que ça : le débat. La soi-disant confrontation... Et campagne présidentielle oblige, on va en bouffer du débat ! Double dose. On en a eu un petit aperçu avec les primaires, qui personnellement ont suffit pour provoquer l’overdose. Et surtout finir de me démontrer l’inutilité de ces discussions.
...encore des mots toujours des mots les mêmes mots...
Débattre, ça sert à quoi, finalement ? La confrontation des idées ? Encore faudrait-il qu’elles existent, ces idées, qu’elles ne soient pas semblables. Pour reprendre les mots de Pierre Carles dans notre dernier entretien, vous avez déjà entendu une personne défendant l’idée de fermer les prisons, en ayant le temps
En France, on aime beaucoup débattre. Brasser du vent, c’est notre hobbie favori ! Enfin ça, c’est la vue de l’esprit de ceux qui vivent de ces débats, en tous cas. Il y a des gens qui s’en passent très bien. Gloire à eux ! Mais ouvrez un journal, allumez la télé ou la radio, et vous ne verrez/entendrez que ça : le débat. La soi-disant confrontation... Et campagne présidentielle oblige, on va en bouffer du débat ! Double dose. On en a eu un petit aperçu avec les primaires, qui personnellement ont suffit pour provoquer l’overdose. Et surtout finir de me démontrer l’inutilité de ces discussions.
...encore des mots toujours des mots les mêmes mots...
Débattre, ça sert à quoi, finalement ? La confrontation des idées ? Encore faudrait-il qu’elles existent, ces idées, qu’elles ne soient pas semblables. Pour reprendre les mots de Pierre Carles dans notre dernier entretien, vous avez déjà entendu une personne défendant l’idée de fermer les prisons, en ayant le temps
Pour en finir avec la démocratie
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Maeki Maii par lui-même |
L'interview de Gustavo : Aïssam Aït-Yahya !
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Aïssam Aït-Yahya |
Gustavo Mazzatella : Vous expliquez très précisément comment un musulman peut « vivre » et « se comporter » en France, bien que l’Islam ne soit selon vous pas compatible avec la démocratie et la laïcité françaises, en étant dans la légalité sans toutefois accorder au pouvoir en place sa légitimité. Tout musulman vivant dans un pays ayant un dirigeant qui n’appliquerait pas l’Islam en tant que politique doit-il automatiquement être dans l’opposition politique de celui-ci ? Est-ce en cela une insoumission à la modernité ?
Aïssam Aït-Yahya : Je vais prendre une simple image : l’Islam est un système global, un musulman hors de ce système est comme un poisson hors de la mer, certes, il pourra toujours vivre dans un bassin, dans un aquarium ou même dans un verre d’eau (qui constitue son espace de liberté)... mais il ne sera jamais aussi bien que dans son océan originel. Celui-ci est pour l’instant très pollué par d’immenses rejets de toutes sortes (Occidentalisation) qui détruisent tout son écosystème (Etat/société musulmane) avec une qualité d’eau très médiocre, et en plus de cela, avec des flottes de bateaux de pêche qui le sillonnent, pêchent et
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Discours de la servitude volontaire
Il y a trois sortes de tyrans. Les uns règnent par l’élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race. Ceux qui ont acquis le pouvoir par le droit de la guerre s’y comportent — on le sait et le dit fort justement comme en pays conquis. Ceux qui naissent rois, en général, ne sont guère meilleurs. Nés et nourris au sein de la tyrannie, ils sucent avec le lait le naturel du tyran et ils regardent les peuples qui leur sont soumis comme leurs serfs héréditaires. Selon leur penchant dominant — avares ou prodigues —, ils usent du royaume comme de leur héritage. Quant à celui qui tient son pouvoir du peuple, il semble qu’il devrait être plus supportable ; il le serait, je crois, si dès qu’il se voit élevé au-dessus de tous les autres, flatté par je ne sais quoi qu’on appelle grandeur, il décidait de n’en plus bouger. Il considère presque toujours la puissance que le peuple lui a léguée comme devant être transmise à ses enfants. Or dès que ceux-ci ont adapté cette opinion, il est étrange de voir combien ils surpassent en toutes sortes de vices, et même en cruautés, tous les autres tyrans. Ils ne trouvent pas meilleur moyen pour assurer leur nouvelle tyrannie que de renforcer la servitude et d’écarter si bien les idées de liberté de l’esprit de leurs sujets que, pour récent qu’en soit le souvenir, il s’efface
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