lundi 13 mai 2013

Le Nouveau Monstre, mai 2013


« Creusons un peu du côté de votre mère… » Marie Jeanne

Pauvre Martin, pauvre misère, creuse la terre, creuse… le cerveau ! Georges doit se retourner dans sa tombe. Maintenant, Martin doit s’adapter à la modernité. Martin (désormais MartIn à prononcer à l’anglaise) doit être rapide et performant. MartIn se doit d’être formé. MartIn sera formaté.

Dans notre cher pays où l’artisanat est la première entreprise, un décret d’avril 2000, oblige les fossoyeurs à obtenir un diplôme national avec une formation en psychologie.

FUMIPEDIA : George BEST.

« Maradona good, Pele better, George Best »
Voici la phrase qui accompagna le cortège funèbre du plus grand footballeur ayant foulé les pelouses sur cette terre. Peut être pas si grand pour ses performances sportives, d’ailleurs, que pour ses agissements teintés d’humour et d’anticonformisme dans sa vie privée, il s’agit ici de remettre sur le devant de la scène ce personnage oh combien emblématique des recueils de citation et discussions de comptoirs dans les pubs d’outre manche, j’ai nommé : George Best.

GEORGE BEST (22 mai 1946 à Belfast – 25 novembres 2005 à Londres)

Pendez-les ! Bandez-les ! Descendez-les ! Gustavo Mazzatella

Aujourd’hui, avec tout le respect que je n’ai pas pour eux, ce sont des chroniqueurs dont je veux parler, ces petits juges sans autorité présents sur quasi chaque émission télé ou radio. Ils écrivent aussi dans les journaux ne vous inquiétez pas, il faut être sûr que leurs idées sans saveurs rentrent au plus profond de votre cerveau. Ils sont grassement payés pour donner leur avis qui n’en ai pas un. Ils ont tous le même en plus, la même fausse vérité. Ils font semblant de s’écharper un peu, parce que la télé doit être un spectacle, mais n’attendez pas la moindre idée subversive ou intelligente. Ils vivent renfermés dans leur cocon médiatique, d’ailleurs ils n’hésitent pas à se marier ensemble, je me demande si cette consanguinité n’est pas pire que celle existante en Lozère.

Entracte.

Merci à Mle S pour ses beaux cheveux.
« Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n’importe quelle injustice commise contre n’importe qui, où que ce soit dans le monde. C’est la plus belle qualité d’un révolutionnaire. » Ernesto «Che» Guevara.

Suivez les guides... JohnnyBadDog

Je suis fatigué et lassé… il y a un tas de raisons pour être fatigué ou lassé, par son travail, sa famille, ses amis, la maladie… et même par sa propre vie ! Mais d’être fatigué et lassé de voir et d’entendre c’est quand même plus rare, pourtant c’est tout aussi « fatiguant » et insupportable ! Je m’explique.

Depuis quelques mois ou plutôt quelques années, j’entends toujours le même discours médiaticopoliticopatronal, bref un discours bien-pensant, qui nous explique que la France est un pays de fainéants, d’assistés dans lequel la fiscalité et autre taxes sont trop élevées, écrasantes et même

L'interview de Gustavo : Etienne Liebig.

Etienne Liebig en pleine action !
Un jour, une personne me parle d’un bouquin « qui te plaira sûrement, ça s’appelle les nouveaux cons ». Elle me connaît à merveille car j’ai acheté le livre, l’ai dévoré d’un coup, et je m’y replonge de temps en temps. Je me renseigne sur l’auteur, un certain Etienne Liebig et me rend compte que c’est le mec avec qui je suis souvent d’accord aux Grandes Gueules sur RMC. A l’occasion de la sortie du tome 2 des nouveaux cons, j’ai pu m’entretenir avec cet auteur et homme sans concessions. Gustavo Mazzatella.

GM : Vous faites partie des grandes gueules sur RMC, pas trop dur de débattre avec les autres grandes gueules ? Et avec les auditeurs ?

EL : J’aime bien la discussion même avec des ennemis idéologiques... mais j’ai du mal avec les blocages dogmatiques de droite comme de gauche... ; avec les auditeurs c’est différent... c’est toujours intéressant de savoir ce qu’ils pensent et j’aime me faire interpeller par des grandes gueules… je sais à quoi je m’expose quand je provoque... c’est logique.

WE ARE ALL PROSTITUTES. LULUBRIK

Les yeux s’ouvrent violemment, le regard fixe le plafond. C’est un claquement de porte qui m’a sorti de mon sommeil. D’habitude, c’est moi qui part avant l’aube. Je suis surprise mais c’est une bonne chose, j’aime que l’on me sorte de mon quotidien.

Ma tête est brumeuse, tout comme le souvenir de ces dernières 24 heures. Cela fait quelques mois que mes pensées sont floues. Je n’arrive plus très bien à dissocier la réalité de mes rêves, ai-je vécu ou pas ce souvenir ? Est-ce un vague reste de cauchemar passé ? Difficile à savoir. Je vous parle des ces expériences sexuelles, visuelles et parfois l’ensemble des deux, mais avant tout ceci, étais-je cette fille frivole et blasée ? Qui étais-je vraiment…

L'invité du Nouveau Monstre.

Mai 2013, à quelques semaines de la fin de l’année scolaire et donc du baccalauréat et autres diplômes aussi futiles, LNM a choisi de donner la parole à la jeunesse étudiante en tant qu’invitée ce mois ci. Un texte contestataire dont l’auteur préfère rester anonyme... GM.
P.S. : le texte a été laissé tel quel, avec toutes ses fautes de printemps.

Je ne veux plus travailler.

A peine 18 ans et déjà dégoûté du lycée et des salles de classe, dégoûté de tout ce travail qu’il m’est imposé. Peu à peu l’incapacité d’apprendre mes cours me gagne, peu à peu le bulletin trimestrielle se dégrade. Je commence à lire l’inquiétude sur le visage de mes parents. Je les écoute parler à voix basse dans le salon ; « Il ne connait encore rien à la vie active » « il ne sais même pas ce qu’est le travail ! Il n’a même pas son Bac ! » « Qu’est ce qu’il va faire de sa vie ? ».

Festival de Cannes. Pex.