samedi 14 juin 2014

Le Nouveau Monstre, juin 2014 :


Platoch’ t’es moche. Albert Fumier.

Bonjour mesdemoiselles, mesdames, je vous écris ce mois, le membre à demi enseveli sous le sable fin et brûlant d’une des rares criques naturiste égayant encore le littoral catalan. Je vous sens trépigner, il ne s’agira point de récidiver dans l’étalage de stupre et d’érotisme propre aux Lettres Ouvertes aux Deux Sexes (cf les LNM de 2012 à fin 2013). Non, il s’agira de reprendre notre cher Platoche, quant à sa récente intervention au sujet du peuple brésilien, si cher à votre humble serviteur tant pour ses délicieux caïpirinho que ses tanga siliconés.

Alors, Michel, puisque tu me permets de te tutoyer, tu me déçois. J’ai tout aimé de toi, pourtant… De cette feuille morte de 18/11/1981 contre la Hollande à ces

De vrais vauriens ! Gustavo Mazzatella.

Pas d’introduction, on va rentrer directement dans le vif du sujet : les communicants ne savent même plus ce qu’est un mensonge, ils vivent dans l’anti-vérité profonde. La réalité, ils l’avalent, la gobent même et la recrachent remplie de calomnies. La droiture, la loyauté, l’authenticité, la franchise, ils ont balayé tous ces termes non pas de leur langage, ils en abusent même, mais de leurs actes. Un seul objectif : arriver à leurs sinistres fins. Et ça ne passe jamais par la moindre sincérité. Mais c’est également le cas dans leur vie quotidienne : demandez à un d’entre eux quelle est la couleur de leur t-shirt blanc, il répondra « rouge ». Tout le monde va trouver ça drôle, mais cet ahuri ne plaisante pas. Ils ne valent pas mieux que les larves qui les emploient. Incapables de révolutionner ou même de faire évoluer quoi que ce soit, ça reste de bons pieux moutons qui ont la prétention de croire qu’ils sont hors de la meute, avec

Farniente.


L'interview de Gustavo : Pierre Carles.

Blacklisté partout, sa résistance s'organise autour d'internet, de trop rares cinémas indépendants et projections "sauvages". Sa critique des grands médias n'est pas bête et facile comme souvent ailleurs, elle est réfléchie, cohérente, consistante. Dans ses films, il donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, et ça fait du bien ! Il nous a reçu dans ses locaux montpelliérains : entretien fleuve avec Pierre Carles.

Gustavo Mazzatella : Qu’est-ce que ça vous fait de vous faire interviewer par un « non-journaliste » ?

Pierre Carles : C’est une question que je ne me pose pas, la question c’est de savoir si les gens qui m’interrogent ou qui discutent avec moi ont des choses intéressantes à dire ou non, des choses personnelles ou si ce sont des perroquets. C’est gênant d’avoir en face des personnes qui ne pensent pas par eux-mêmes

De la mort. Mary Poppins.

Enfant, violemment confrontée à la mort, je me suis demandée pourquoi les adultes n’ouvraient pas les paupières des morts, persuadée qu’ils reprendraient vie une fois qu’ils auraient les yeux rouverts. Pendant quelques jours, j’ai promené avec moi, naïvement, la certitude d’avoir découvert le secret de l’immortalité. Evidemment, il a fallu que, distraitement, quelqu’un de pas tout à fait bienveillant rectifie mon tir et m’ouvre les yeux, à moi : non, il est impossible de réveiller un mort, et puis il est impossible de ne pas mourir. Je mourrai, un jour. Toi, tu mourras aussi. Et eux, ils mourront tous.

Sur le coup, ce fut un choc. Tout a vacillé, plus rien ne pouvait être un refuge, les nuits étaient opaques, les jours

Lettre à Francis. Little miss madmind

Mon cher et tendre,
Depuis que je suis loin de toi, je suis comme pas assez loin de toi.
Cela faisait si longtemps que je tenais à produire une prose à ton sujet, que mon cerveau en suffoquait.
J’ai donc préféré attendre ces longues années pour te livrer directement le plus profond de mes pensées, c’est la moindre des choses.
Ce courrier n’aura pas pour but de lister pourquoi notre couple n’a survécu car mes mots ne seraient pas à la hauteur de ce merveilleux échec.
Les inspections que j’ai subies, pendant 8 ans, par soupçon d’adultère de ma

La blague du mois !