mardi 14 avril 2015

Le Nouveau Monstre, avril 2015 :


Ad vitam æternam. Mary Poppins.

Oh mon dieu. En une semaine, au moins douze personnes m’en ont parlé, et j’ai été obligée de voir que la presse relayait l’info. Il n’est donc plus exclu que l’homme soit immortel, et prochainement en plus de ça. C’est-à-dire que je risque d’assister à cette très vilaine tragédie. J’imagine qu’ils sont contents, les petits rats de laboratoire, les apprentis-chimistes à qui on devrait couper les mains et la langue. Comme le dit ma mère, ils feraient mieux d’inventer un truc pratique pour ouvrir l’emballage des pâtes. Mais non, ils ont vu plus haut, ceux-là. Ils se sont dit tiens, on va faire un truc que personne n’a fait. Bon, en vrai, ça part souvent d’un bon sentiment. Et comme d’habitude, ça va dégénérer.  Je revois l’histoire d’Alfred Nobel, qui, en voulant rendre la nitroglycérine plus maniable, met au point la

La recette du mois !

Les matchs les plus importants de la ligue des champions approchent et pour cette occasion, nous vous proposons une recette simple a partager devant la télé :
LA PIZZ’GRAS !


Ingrédients pour 2 personnes :
- une pâte à pizza prête à dérouler

Love Story. Gustavo Mazzatella.

Laissez-moi vous conter une histoire d’amour, comme on les montre dans les mauvais films et dans les mauvais livres. Ces genres de navets dans lesquels n’importe qui peut annoncer la fin d’une scène tellement le scénario est nul. Le décor se situe dans la sphère visible par tous. Deux personnes de sexe opposés se rencontrent, par la force des choses. Les deux personnalités sont abondamment médiocres et leur rencontre offre un piteux spectacle, et pourtant, il faut bien raconter cette histoire autant banale qu’importante pour notre époque. Ça commence du côté féminin par deux sentiments complémentaires : la haine et la peur. Bien sûr, il y a un intérêt évident et fort, qui se voit renié à cause de ces deux sentiments inquiétants. L’homme, lui, est sous le charme de cette dame plurielle et va entamer son interminable phase de séduction. Il essaie de plaire, tout en gardant et en mettant en valeur

La blague du mois !


Les mots d'Artaud !

Plus actuel que Michel Houellebecq, Jean Dujardin, Natacha Polony, Fauve, Guillaume Canet, Michel Onfray, Jamel Debouzze, Booba, Dieudonné, Frédéric Beigbeder... Antonin Artaud !

L’art a pour devoir social de donner issue aux angoisses de son époque. L’artiste qui n’a pas ausculté le cour de son époque, l’artiste qui ignore qu’il est un bouc émissaire, que son devoir est d’aimanter, d’attirer, de faire tomber sur ses épaules les colères errantes de l’époque pour la décharger de son mal-être psychologique, celui-là n’est pas un artiste.

Tout comme les hommes les époques ont un Inconscient. Et ces parties obscures de l’ombre dont parle Shakespeare ont aussi une vie à elles, une vie

La porte-fenêtre. Leda.

Ce matin tu te réveilles avec une grosse érection, du genre qui soulève les draps et qui ferait peur aux dames. Comme tu ne veux pas me raconter ton rêve, je descends me préparer un thé, mange un bout de chocolat. Je regarde par la porte-fenêtre la chaude journée qui s’avance, enfin.

J’entends que tu descends, et tu t’approches, et tu te colles contre moi, tes mains sur mes seins encore alourdis. Ils se tendent comme s’ils allaient sortir de moi mais ce qui m’empêche de retenir un gémissement, c’est que je sens ta queue grosse et longue contre mes fesses. Elle est chaude et ronde, lourde et vibrante. Je mouille instantanément, une eau trouble qui sort de moi sans que je puisse la retenir. Tu dois le percevoir, parce que tu glisses quelques doigts entre mes jambes, par derrière, et tu caresses ma fente en pressant doucement son contour. Je rêve que tu y enfonces un doigt, puis deux, puis trois, j’ai envie que tu

Sales Putes.