mardi 21 février 2017

Le Nouveau Monstre, février 2017 :


Aventure intérieure. Lulubrik

Lulubrik par Mélissa Waga
“Tu me pénètres fort. Tu plonges d’un grand coup sec au plus profond de moi, atteignant les abysses de mon être encore contracté. Tu sais, je ne suis pas encore prête à te recevoir, ma vulve est encore sèche et j’appréhende la douleur que peut engendrer cette entrée si violente. Mais c’est une crainte que j’aime. Oui, je l’attends cette douleur, je la désire honteusement. Dans les secondes qui suivent, je suis trempée. C’est dans ces circonstances-là que je mouille le plus.”

“Je suis attiré par la chaleur que dégage ton sexe. Je sens le désir dans ma bouche comme un goût de fer, ou de sang. Mon excitation est à son apogée. Je ressens presque une nausée tellement j’ai besoin d’enfoncer ma queue dans cette chaleur. A ce moment précis, il me faut rentrer au plus profond

L'interview de Gustavo : Pierre Carles !

Entretien avec Pierre Carles, deuxième épisode. Au programme : la campagne présidentielle, l'abstention, les médias, et son nouveau film « Un berger à l’Elysée ? » coréalisé avec Philippe Lespinasse.

Gustavo Mazzatella : Que pensez-vous des nouvelles règles concernant le temps de parole émanant du CSA pour la campagne présidentielle ? Maintenant, outre le temps de parole des candidats, celui des éditorialistes sera également pris en compte, mais aussi le « poids » du candidat, dont on se demande comment il sera calculé.. 

Pierre Carles : Ça ne change pas grand chose au problème principal : l’inégalité de traitement des programmes ou des propositions politiques. Peu importe les personnes. Ce ne sont pas les hommes et femmes politiques ni la personnalité ou le caractère de ces derniers qui nous intéressent dans cette affaire. Quand bien même ces femmes et hommes politiques feraient l’objet d’un traitement égalitaire dans les grands médias, cela ne changerait rien au problème : toutes les sensibilités politiques ne sont pas audibles. Certaines idées, non-portées par un candidat traditionnel à l’élection présidentielle, sont absentes : la parole de ceux qui militent pour une décroissance pure et dure, par exemple. Ou la parole de ceux qui refusent d’aller voter tant qu’il ne sera pas possible de révoquer les élus en cours de mandat s’ils ne respectent pas leurs engagement de campagne. Et quand bien même, il serait donné la possibilité à toutes les courants politiques d’exposer leur programme, certains sont avantagés par rapport à d’autres. Ceux qui se battent pour fermer les prisons et mettre en place des peines de substitution à l’incarcération devraient bénéficier de bien plus de temps d’expression que ceux qui réclament

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NON EXPEDIT. PIE XIII

« - Vous savez quelle différence il y a entre vous et moi Très Saint Père ?
- Je vous écoute.
- La différence, c’est que, moi, j’ai été élu avec 41% de vote. Ces 41% existent. Vous, vous avez élu par Dieu, et il n’y a aucune garantie que Dieu existe.
- Je vois. Il y a un autre élément que vous devriez prendre en considération. Dans l’éventualité ou Dieu finalement existerait, avez-vous idée du temps qu’il lui faudrait pour faire disparaître ces 41% définitivement du globe ?
- (Rires) Et où Dieu détruirait-il ces 41% ? Dans les bureaux de vote, aux prochaines éléections ? Ou chez eux, pendant qu’ils regardent la télé ? Ou peut être dans leur sommeil ?
- Dans les bureaux de vote, aux prochaines élections. Qui plus est, moi, en ma qualité de Vicaire du Christ, je me ferais un plaisir d’aider Dieu à éradiquer ces 41%. Et si vous continuez à vous croire plus malin que les autres, je serais

Solution de crise


Apologie de l'abstention. Micberth

D’entrée, il nous faut traiter de la responsabilité individuelle.

Un exemple simple et courant. Lorsque je suis souffrant, je choisis si possible un bon praticien. La notoriété du bonhomme guide dans un premier temps mon choix, ensuite lors de la consultation et au regard de mes connaissances d’honnête homme, je juge le diagnostic, le pronostic et la thérapeutique choisie. Enfin, l’aggravation ou la régression de la maladie confirme ou infirme le bien fondé de mon choix. Il ne me viendrait pas à l’esprit – soyons sérieux – de choisir un Diafoirus qui aurait trouvé son doctorat de médecine dans un paquet de lessive.

En démocratie indirecte - notre système politique – notre sort, la gestion de la France, l’avenir de nos enfants, passe par l’incompétence notoire de l’électorat majoritaire. Et c’est là où le vertige provoqué par l’indécrottable connerie humaine

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