dimanche 23 octobre 2016

Le Nouveau Monstre, octobre 2016 :


Lettre aux maires de France. Gustavo Mazzatella

Cher Monsieur/Madame le Maire,

Je vous écris cette lettre plein d’espoir, qui je n’en doute pas, saura attirer votre attention et caresser votre esprit, titiller votre conscience et engourdir vos phalanges afin que vous vous absteniez de donner votre signature à un candidat quel qu’il soit, si ce n’est : Le Nouveau Monstre.

Je m’explique : nous avons décidé de présenter la candidature du Nouveau Monstre aux présidentielles de 2017, en tant que candidat de l’abstention. Vous trouverez sur notre blog un article rédigé par mes soins expliquant les raisons et les motivations de cette candidature, qui peut paraître frivole, mais c’est bel et bien le sérieux de la situation qui l’exige.

Au-delà des motifs profonds invoqués dans le-dit texte de l’abstention, si par une inadvertance inconnue, nous nous retrouvions avec l’envie de participer en mai prochain à ces fameuses élections médiatiques spectaculaires, nous serions bien embêtés et envahi d’un flou total. Depuis trop longtemps (toujours ?), des

L'abstention : l'ultime vote de la foi et de la raison

Extrait choisi d'un livre clairvoyant, précis et extrêmement pertinent, en ces temps d'islamophobie et d'intolérance décomplexées... Un grand merci à l'auteur et l'éditeur pour l'autorisation de diffusion de ce texte, en adéquation parfaite avec notre campagne pro-abstention.

Il faut distinguer deux sortes d’abstentionnismes qui peuvent atteindre le citoyen contemporain. Tout d’abord, celle relevant du processus de dépolitisation démocratique, la perte d’intérêt du vote est alors perçue par l’individu :

- Soit comme : inutile d’apporter sa propre contribution à une architecture qui ne semble pas avoir besoin de lui, ou bien alors, comme un effondrement de la pertinence politique, sublimée de plus, par une volonté de combler des désirs hédonistes : c’est l’apathie sociale que crée l’individualisme démocratique.
- Soit une abstention de « semi contestation » issue d’une volonté de rénovation

Joke


Joie. Maeki Maii

Mark Rothko, Untitled,
Orange on Yellow, 1956
Le divertissement c’est dangereux, ça attaque les zones sensibles, ça ronge l’esprit. C’est un cancer. Leur médicament est nocif. On donne de l’eau de javel à des bébés, et ils biberonnent. Et ils trouvent ça bon, leur javel, elle a goût de fraise bonbon. Par l’émotionnel, toutes émotions est déchiquetées. En charpie. Puis ils viennent avec des mallettes pleines de produits. Ils nous vendent ces produits comme du rêve, et comment osent-ils appeler leurs saloperies ? De la Joie !

Mais la Joie ce n’est pas ça. Non. La Joie… elle est toute visage. Toute innocence. Très, très lumineuse. Elle se parfume d’eau fraîche. Elle adoucit les mœurs. C’est un coussin en soie ou en satin. Avec des petites décorations cousues à la main. Des pétales de grâce en jasmin. La joie est très féminine, sans artifice, sans prétention. Mutine. Quand elle rit, les océans se scindent en deux pour laisser passer les cortèges de tendresse pénétrer l’épine dorsale. Quand elle crie, les cieux déversent des torrents de larmes de délicatesse, à en noyer nos Ames. Câline, elle embrasse, elle

Le féminisme en 2016. Mary Poppins


Le criminel, c'est l'électeur !

C’est toi le criminel, ô Peuple, puisque c’est toi le Souverain. Tu es, il est vrai, le criminel inconscient et naïf. Tu votes et tu ne vois pas que tu es ta propre victime.

Pourtant n’as-tu pas encore assez expérimenté que les députés, qui promettent de te défendre, comme tous les gouvernements du monde présent et passé, sont des menteurs et des impuissants ?

Tu le sais et tu t’en plains ! Tu le sais et tu les nommes ! Les gouvernants quels qu’ils soient, ont travaillé, travaillent et travailleront pour leurs intérêts, pour ceux de leurs castes et de leurs coteries.

Où en a-t-il été et comment pourrait-il en être autrement ? Les gouvernés sont des subalternes et des exploités : en connais-tu qui ne le soient pas ?

Tant que tu n’as pas compris que c’est à toi seul qu’il appartient de produire et de vivre à ta guise, tant que tu supporteras, - par crainte,- et que tu fabriqueras toi-même, - par croyance à l’autorité nécessaire,- des chefs et des directeurs, sache-le bien aussi, tes délégués et tes maîtres vivront de ton labeur et de ta

La donation du mois