vendredi 14 novembre 2014

Le Nouveau Monstre, novembre 2014 :


Lettre de Province. JohnnyBadDog.

Avant tout propos, je vous rassure de suite, je vais à Paris au moins une fois par an depuis ma tendre enfance et j’ai de la famille en région parisienne. Ceci étant dit !

Je me souviens d’une anecdote qui remonte à un peu plus de vingt ans et que ma mère (originaire de Provins) m’a raconté il y a quelques années. Tout petit, vers l’âge de 5 ou 6 ans, je me retrouve à Paris pour une des premières fois de ma vie avec ma môman pour aller rendre visite à mon frère qui vivait à la capitale à ce moment. A l’époque j’étais une sacrée pipelette (je parle toujours autant sauf qu’à mon âge on appelle ça un relou mais quand on est petit c’est mignon et drôle) qui avait toujours un truc à dire ou à demander. Et dans le métro, où tous les morts vivants qui s’y trouvent ne parlent pas, on entendait qu’un petit gamin

De la révolution. Mary Poppins.

Je ne sais plus qui se félicitait dernièrement de l’entrée du mot « féminicide » dans le dictionnaire. Personnellement, j’y aurais supprimé le mot « révolution ». À mon sens, rien ne sert d’encombrer le vénérable ouvrage avec un terme qui n’a à peu près plus la moindre résonnance ni la moindre signification, sinon le pouvoir toxique de bien souligner la tiédeur de nos convictions actuelles.

Je ne sais pas comment ça se passe dans vos vies, et ça m’ennuie déjà de l’imaginer, mais personnellement, j’ai drôlement l’impression d’être cernée d’esprits mous et râleurs qui se construisent de petites forteresses de bien-pensance et de mauvaise foi qu’ils ne quittent plus, tout occupés qu’ils sont à se regarder le nombril et à cracher sur

La blague du mois !


Génération Like. Gustavo Mazzatella.

@Justine Ollier
Elle est de petite taille ma génération, n’a pas le moindre style. Des has been de naissance ! Son visage est pâle, son regard vide, éteint. Son ignorance se lit sur sa tronche. Quand elle rit, c’est désespérant. Sa volonté de faire la fête est une preuve indiscutable de sa tristesse. Son assurance dans sa fausse route va la courir inexorablement à sa perte, mais elle s’en fout. Elle fonce. Tout droit. Pas comme une voiture bélier à Jérusalem, sans la moindre conviction. Je m’en vais souffler sur ces larves ; je fais partie de cette génération, j’y suis en plein. Surtout prenez ça pour vous, contre vous, en vous.

Ma génération est une armée de pleurnicheurs ! Ils se sentent à merveille dans cette époque de la compassion à tout-va, du chantage de l’émotion. Rien de tel qu’une maladie grave ou une mort

Femme. Lulubrik.

@Shakeina
- Ma tête, mon corps, mes désirs.. Ils me parlent...
- Et que te disent-ils ?
- Le sexe ce n’est pas qu’une pénétration, j’ai besoin d’autre chose.
- De quoi as-tu besoin ?
- D’une histoire...
- Quelle genre d’histoire ?
- Je... Je suis dans une maison qui n’est pas la mienne.. Je suis jeune.. Très jeune.. Mais je sais ce que je veux. Il... Il est plus âgé. Marié même. Dans une situation confortable. Il est probablement un ami de mes parents. Peut être plus proche que cela…
- Dis le.
- Un membre de la famille...

On ne parle pas de voyages sans photos. Ombak Tujuh

On ne parle pas de voyages sans photos, forcément…
Depuis plusieurs années, les appareils, à l’ère du numérique, n’ont cessé d’évoluer, et avec l’avènement du Reflex, sont devenus accessibles à un public plus large voulant faire de « belles photos ». Jusque-là, ça se comprend, même s’il faut savoir qu’on ne fait pas de belles photos en appuyant juste sur un bouton, mais cela reste un autre débat…

#YESINMYNAME. Gustavo Mazzatella.