jeudi 13 décembre 2012

Le Nouveau Monstre, décembre :

Jeunes, suicidez-vous ! Marie Jeanne

« Vous venez d'avoir 18 ans. Vous avez décidé d'en finir avec la vie. Votre décision semble irrévocable. Vous décidez dans un dernier élan de livrer les raisons de votre geste. En dressant votre autoportrait, vous décrivez tout le dégoût que vous avez de vous-même. Votre texte retracera quelques événements de votre vie à l'origine de ce sentiment ».

Le suicide, en voilà un sujet intéressant ! Enfin, un professeur qui s’adapte aux besoins de nos adolescents.

Les couples, les branchés… JohnnyBadDog


The kooples, pour ce premier et court article, j’avais envie de me les faire. Qui ? Les créateurs de cette marque (des toulousains au passage !!), les branchés qui portent cette marque, les vendeurs qui se la racontent du simple fait de travailler dans un magasin de cette enseigne (ça c’est un métier : vendeur, larbin ouais !) et « les couples » de la campagne de pub. Ah, les couples de la campagne !! Il y a « Devendra et Anna » « Pierre-Marc et Mallory » mais aussi « Robert et Gemma »… tous en couple depuis X temps… avec barbe de trois jours bien taillée, mèche rebelle type gel vivelle dop… N’y a-t-il pas de « David et Laurie » de « Julien et Anne » « Sophie et Bernard »…qui serai aussi stylés ou amoureux ? Sûrement, mais de nos jours, ce sont plutôt des prénoms pour des pubs Décathlon ou La Redoute !! Je reconnais donc par l’intermédiaire de ce petit article que je suis fatigué par cette dictature de la « branchitude » où le moindre livreur de pizza, serveur, vendeur ou autre salarié payé au lance pierre (il y en a beaucoup) est capable de mettre 80 ou 100 euros dans un t-shirt blanc. Et malheureusement pour eux, The Kooples en est pour moi le parfait exemple.

Conversations avec Rackham le Rouge

Ce mois-ci, c'est Gustavo Mazzatella qui est allé à la rencontre de Rackham le Rouge. La conversation a eu lieu au restaurant "le Bosphore" le lundi 3 décembre 2012.


T’as déjà pris des champignons hallucinogènes toi ?


- Ah oui, je m’en souviens, j’ai vu une vache ! Enfin plutôt j’attendais la vache. Une soirée dans un bar avec des potes, à la frontière du Danemark, à Flensburg, la frontière du Danemark et de l’Allemagne. On était dans un hôtel qui appartenait à l’ancien pianiste de Joséphine Baker ! On avait mangé un panier de champignons hallucinogènes, et moi je suis resté assis devant une vache jusqu’à ce que le mec qui les gardait arrive, je regardais la vache. Il me dit : « vous avez un problème ? », « Non non, j’attends la vache ! » Sans déconner, il était quoi, 5 heures du mat’, j’attendais la vache ! Après il caillait, la descente a été froide...

WE ARE ALL PROSTITUTES. Lulubrik

CHAPITRE 1 - Episode 1

Comme une expérience qui marque

J’ai très peu de souvenirs de mon enfance. Je ne me rappelle ni de mon école primaire ni de mes camarades. Je n’ai aucun souvenir de notre première maison ou de mes jeux d’enfant. Vous allez trouver cela étrange, mais ma madeleine de Proust à moi, ce sont mes bretelles. Plus petite, j’adorais porter des bretelles avec des pantalons, des jupes, des shorts…

Pex

Moi démocrate... Gustavo Mazzatella


Hier, j’ai entendu exactement ces mots : « C’est plus une immigration, c’est une occupation de la France .... Parce que dans 10 ans si on continue, nos petits enfants parleront l’arabe à l’école ». Fin de citation. Dire que le vote de ce crétin compte autant que le mien, permettez moi de remettre en cause le système même de démocratie. « C’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison » disait un type en salopette. En effet, je tiens à rappeler que si on s’était toujours fié à la parole du plus grand nombre, la Terre serait aussi plate que Jane Birkin à nos yeux. Profonde ignorance du peuple. Et qu’on ne me sorte pas qu’aujourd’hui, l’Homme est plus instruit qu’en ce temps-là grâce à l’école ou les médias parce que je poufferais de rire.

Lettre ouverte aux deux sexes, n°2. Albert Fumier

Des seins, bon dieu ! Des seins ! Voilà ce qui taraude... Ça m'est venu en un flash matinal, lorsque j'ai vu Zoé oeuvrer, éponge en main, dans la cuisine. Elle gesticulait entre l'évier et le vestibule, tout juste couverte de sa culotte à pois. Les assiettes et autres cuillères du festin de la veille virevoltaient autour de son poitrail lourd et ferme, magnifiquement orné de deux tétons généreux. J'étais là au spectacle, avachi sur le pouf, les mains moites et la mâchoire en suspension... quel pied. "T'as vraiment que du Pec à la vanille ? J'crois qu'j'suis allergique, chou". Toute la grâce de ce moment vulgarisée de la sorte, dur retour à la réalité...

Hooray for boobies

L'interview de Gustavo : 4L Cherry.

Pour ma première interview, j’ai donc choisi les « 4L cherry », deux étudiantes narbonnaises, Julie Lombard et Julie Cazes, qui participent cette année au 4L Trophy, le « légendaire raid aventure étudiant ».

http://www.4ltrophy.com/

Rendez-vous fixé au « Macar », bar à vins narbonnais, un samedi soir. Pas mal de monde, du quadragénaire en quête de rattrapage d’une jeunesse ratée aux prépubaires se forçant à boire du rouge parce que c’est « branché ». Sympa comme bar, ambiance festive mais pas trop. Une bonne bouteille de rouge commandée, l’interview peut démarrer, encore faut-il qu’une certaine Sophie Lombard pour ne pas la nommer nous laisse tranquille, sûrement jalouse de ne pas être ma cible !

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