mardi 14 avril 2015

Love Story. Gustavo Mazzatella.

Laissez-moi vous conter une histoire d’amour, comme on les montre dans les mauvais films et dans les mauvais livres. Ces genres de navets dans lesquels n’importe qui peut annoncer la fin d’une scène tellement le scénario est nul. Le décor se situe dans la sphère visible par tous. Deux personnes de sexe opposés se rencontrent, par la force des choses. Les deux personnalités sont abondamment médiocres et leur rencontre offre un piteux spectacle, et pourtant, il faut bien raconter cette histoire autant banale qu’importante pour notre époque. Ça commence du côté féminin par deux sentiments complémentaires : la haine et la peur. Bien sûr, il y a un intérêt évident et fort, qui se voit renié à cause de ces deux sentiments inquiétants. L’homme, lui, est sous le charme de cette dame plurielle et va entamer son interminable phase de séduction. Il essaie de plaire, tout en gardant et en mettant en valeur
maladroitement les aspects qui font selon lui et la plupart des gens son originalité, ce qui est à l’origine de son attrait. Surtout, son destin ne pourra passer au travers de cette personne. Il n’a pas d’autre choix, de plus, ça ne lui déplaît pas.

Comme dans toutes les histoires, la femme a bien évidemment le pouvoir, celui de la position d’être désirée, et surtout celui de la décision finale. Grâce à cela, elle n’hésitera pas à employer une multitude de manipulations et autres bassesses. Elle va tout d’abord s’évertuer à diaboliser l’homme qu’elle désire tant, en refusant de le voir et en disant du mal de lui à qui veut l’entendre... Se rendant bien compte que sa stratégie, qu’elle a usé pendant de nombreuses années, n’est pas bonne et inefficace pour salir l’image de son conquérant, elle va changer son fusil d’épaule. Le niveau est celui des querelles d’adolescents... « Je t’aime, moi non plus », c’est l’affreux Gainsbourg qui écrit les paroles !... Elle comprend très vite qu’il va être de plus en plus difficile de se refuser à lui. De plus, ce petit malin fait des efforts pour soigner son image, allant même jusqu’à changer carrément d’apparence, beaucoup trop effrayante pour le moment... Alors, cette petite traînée ne pouvant plus éviter la confrontation avec cet ogre devenu lisse, opte pour une réconciliation basée et justifiée sur des valeurs nobles que sont la démocratie, la liberté d’expression et autres. Quant à lui, sa popularité croissante joue en sa faveur. Il est synonyme d’audience assurée, que ce soit pour ses caricatures faciles et stupides ou sa capacité à faire le show. En confiance absolue, cet imbécile accepte, car il sait que ce qu’il veut par dessus tout passe par cette conquête. Mais ce qu’il n’imaginait pas, c’est que cette femme sordide essaierait de l’humilier en public, avec plus ou moins de succès. Ce qui ne dura qu’un temps, bien que des rechutes surviennent de temps à autre.

Désormais, le temps a passé, et ils se fréquentent et s’apprécient de plus en plus... C’est quasiment quotidien. Dans un langage plus « cru », nous dirions qu’ils se reniflent le cul. En tous les cas, leur complicité ne fait plus aucun doute. Toutes les personnes lucides de leur entourage le voient venir gros comme une maison, avec plus ou moins de satisfaction. L’homme devient de plus en plus sûr de lui au fil du temps et des rencontres. La femme se montre hésitante, la tentation de craquer est là, mais tout le monde lui dit que c’est mal. Et au fond d’elle, elle le sait. Donc elle cherche aux alentours des façons et des exemples pour se rassurer, sans véritablement de réussite. Quand l’envie est trop forte, la meilleure manière de s’en sortir est encore d’y céder. Cette fausse pute le sait pertinemment. Lui, après avoir renversé le désir, connaît exactement la tactique à adopter : prendre ses distances. On est en plein dans les clichés amoureux pathétiques style « suis moi je te fuis, fuis moi je te suis ». La femme a plus d’un tour dans son sac, c’est une professionnelle des relations bas de gamme. Elle le rend jaloux avec tous un tas de pauvres mecs, des ex impuissants dont elle n’arrive pas à se défaire et qui lui servent bien dans ses petits plans minables. Certains de ces tocards prétendants se déguisent même très grossièrement en l'amoureux haineux de cette femme tellement convoitée. Bien entendu, c’est lui qui est au centre du débat. Alors il revient à la charge.

C’est une histoire foncièrement platonique, quelques caresses par ci par là mais pas de pénétration pour l’instant. C’est d’ailleurs vous qui allez décider de la consommation de l’acte ou non. Oui, vous ! Lors de chaque élection, votez Front National afin de permettre la jouissance tant attendue entre ce parti calamiteux et l’ensemble des médias qui n’attendent que votre accord pour enfin se faire défoncer la chatte. Oh oui ça y est, elle est en rut, bien chaude, toute mouillée la femelle médiatique, et lui, sale cochon raciste, bande comme un porc ! Vraiment, soyez sympa, ça fait déjà tellement longtemps que les pauvres médias sont à quatre pattes... Libérez-les !

Gustavo Mazzatella.

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