mardi 14 avril 2015

La porte-fenêtre. Leda.

Ce matin tu te réveilles avec une grosse érection, du genre qui soulève les draps et qui ferait peur aux dames. Comme tu ne veux pas me raconter ton rêve, je descends me préparer un thé, mange un bout de chocolat. Je regarde par la porte-fenêtre la chaude journée qui s’avance, enfin.

J’entends que tu descends, et tu t’approches, et tu te colles contre moi, tes mains sur mes seins encore alourdis. Ils se tendent comme s’ils allaient sortir de moi mais ce qui m’empêche de retenir un gémissement, c’est que je sens ta queue grosse et longue contre mes fesses. Elle est chaude et ronde, lourde et vibrante. Je mouille instantanément, une eau trouble qui sort de moi sans que je puisse la retenir. Tu dois le percevoir, parce que tu glisses quelques doigts entre mes jambes, par derrière, et tu caresses ma fente en pressant doucement son contour. Je rêve que tu y enfonces un doigt, puis deux, puis trois, j’ai envie que tu
me perfores et puis que tu me jettes au sol, et que tu me lèches partout avec une urgence d’animal affamé, que tu me pénètres en me tirant les cheveux, en claquant mes fesses et en murmurant des trucs obscènes qui me feraient rougir en d’autres circonstances, je rêve d’être couverte de sperme, parcourue d’un intense frisson d’orgasme, insultée, outragée, tout ça parce que ta queue est dressée tout contre moi pendant que tu t’ingénies à ne faire que caresser mes lèvres et le bout de mes seins qui semblent ne pas pouvoir survivre aux désirs que tu inspires.

Je comprends vite que c’est une provocation, que tu contiens tes ardeurs pour me faire sortir de mes gonds. Je me retourne et j’attrape tes lèvres à pleine bouche, j’y enfonce ma langue le plus loin possible en ouvrant la porte-fenêtre, et je te pousse dehors, puis je ferme la porte à double tour. Tu es complètement nu, les fesses et le sexe à l’air. La voisine du dessus pourrait te voir, oui. J’espère même qu’elle te regarde, avec ta grosse queue dressée que tu essaies d’abord de cacher maladroitement, avant de me supplier de te laisser rentrer. Mais moi je te caresse à travers la vitre, et puis comme c’est froid, je me caresse moi. je passe mes mains partout, je presse mes seins mon cul mon ventre, je colle mes fesses contre la vitre et tu ne peux plus le caresser qu’à travers elle et ça a l’air de te rendre un peu fou.

Je m’allonge au sol, les jambes ouvertes, écartées comme des compas vers toi. Pendant qu’une main presse mon clitoris comme toi tu sais le faire, je suçote un de tes feutres, j’ai choisi le plus gros. Je l’introduis doucement et sous tes yeux, pour que tu le voies bien s’enfoncer lentement en moi. Tu prends ton sexe d’une main et tu commences à te branler, et qu’est-ce que j’aime regarder ça, toujours...

Je rentre et je sors le feutre de plus en plus fort, j’ai mis quelques doigts dans ma bouche, qui jouent avec ma langue. Ta verge est tendue vers moi comme un supplice, belle et fière. Tu voudrais rentrer et me piler comme une petite chatte sans défense, mais je ne t’écoute pas. Je lève mes jambes toujours écartées, pliées, puis j’extrais le feutre qui sort humide, moite et poisseux de mon vagin pour l’enfoncer lentement dans le trou de mon cul, toujours sous tes yeux. Je ne retiens plus mes gémissements, tu te branles plus fort, plus vite.

Je vois que tu vas jouir, parce que ta tête est légèrement en arrière, ta bouche entrouverte, ton souffle est court. J’opère des va et vient de plus en plus saccadés du gros feutre dans mon anus en te couvant du regard. Je te vois te reculer un peu et j’ai bien l’impression que c’est pour que la voisine te voie jouer avec ton gros sexe qui va éclater.

Effectivement, assez vite, de belles giclées de sperme s’écrasent contre la vitre, presque fumant, d’une translucidité de perle. Je jouis juste après en un râle comme une prière, les seins tendus vers le ciel comme un alléluia. Je t’aime. Tu me souris derrière la vitre, je ne sais pas encore si je vais te laisser rentrer.

Léda.

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