jeudi 13 juin 2013

L'invité du nouveau monstre : Julian Moutanga.

Parmi les courriers de lecteurs, il en est un qui a retenu mon attention : ça coule, c’est fleuri, souple et surtout pas con. Julian a réussi a ouvrir l’appétit du Nouveau Monstre en escomptant seulement libérer davantage sa parole... Bravo à toi ! Vu comme tu manies les mots, nul doute que tu n’auras aucun mal à faire entendre la tienne. 
Si l’envie te prend, cher lecteur, n’hésite pas à faire de même, LNM est une tribune, après tout. Il a été créé en réaction à toute la soupe que nous servent les médias de masse, toutes ces vérités masquées ou bafouées. Ceux-ci se désintéressent du véritable avis du peuple, ils s’en méfient, préférant lui prodiguer leur bonne morale intéressée. Mais inutile de m’étaler davantage, Julian va habilement s’en charger… Albert Fumier.

La parole, tant qu’il y aura des maux.


La parole est une puissante harmonie de mots et elle nous donne une dimension au rang de simples chairs au point que Dieu ait pu exprimer de vains maux dans un livre dédié à tous les hommes. On en fait de l’appel de dieu nos vocations, pour ceux qui sont convaincus que nous sommes élus, qu’en disent ceux qui ne le sont pas ? Citons le président, comme l’a dit Salat-Bardoux, il ne faut plus instrumentaliser la parole des gouvernants. Qu’en dit-on de la voix d’un paysan ? Ce porte-parole sème pour récolte plus tard pour utilisation à en faire baver les nettoyeurs. A chacun ses préoccupations, la parole a son importance. Que manque t-il à nos dirigeants pour construire une thésaurisation sur le monde vert et en faire la principale à un niveau ou elle deviendra la source d’une nutrition guidée et embellie pour faire de nos ventres les mieux nourris.

L’intolérance simplifie la vie des égoïstes, que les hommes d’états préfèrent aux plus petits. Les pensées des hommes en général changent, en ne pensant que a leur petite personne, le paysage en est devenu amoindri par la mort des innocents, on a tort d’être vaincu par l’adversité quand on est pas cité pour tenir des propos qui ont une importance fabuliste et qui n’ont de directions sans convictions, des paroles qui n’ont pas d’histoire et un constructivisme n’ont résolu.

Fanatisme, un laisser vivre ? Parlons des animaux alors si l’on ne veut pas finir raciste, mais positiviste, il faut croire qu’il n’y a pas des mots flatteurs qui ne viendront déranger notre volonté de bien faire. S’il faut croire que parler, c’est philosopher, c’est aussi croire que nous sommes des penseurs et que chacun a un rôle bien précis, dans ce cas, on finira tous écrivains et non disc jockey de Rock’n’roll. Semons comme nous parlons et nous saisirons que tout est simple une fois fini, ne dites pas après, « c’est moi qui l’ait fait », sinon vous n’auriez rien compris.
La parole, un mot bien vaste qui laisse croire qu’on a une vie accomplie et qu’on a réussi à mettre des empreintes sur cette réalité réalisée d’une culture qui change selon le temps et la géographie. Allez donc emprunter des livres dans une bibliothèque publique, demandez les parutions des éditeurs et avant tout connaître son choix de livre, si l’on préfère le divertissement ou l’initiation pour lutter contre le mal du monde moderne.
Vous y avez pensé au jour ou la parole servira au divertissement ? Jamel vous dira quand la poule aura des dents, il le fera de plein gré, sans aucune omission, sa mission à lui c’est de vanter les mérites du rire au détriment de la société, Pauvre société ! «L’enfer est pavé de bonnes intentions» dira-t-on.

La parole est un signe de chosification de l’espèce humaine, on arrête pas d’apprendre de par nos sensations et de comprendre que tout est possible, c’est à partir de là qu’on se perd, on perd la notion du bien et des maux dans nos infinies possibilités, on tourne en rond chaque jour que Dieu fait, il arrive parfois ou rien ne sert à broncher, imaginez que vous venez de perdre une chose que vous possédiez et qui n’avait aucune estime monétaire, savez-vous qu’il est tout à fait possible de vous remuer ?La parole, quand son rôle est inapproprié aux démangeaisons qui nous peinent l’esprit, tu souffres de logorrhée ? Si vous aviez une idée sur la botanique, il serait mieux de changer de visions, on a mieux à faire que d’étudier des fleurs, vous ne trouvez pas ? Il serait préférable de rester loin de ses maux de peur que vous ne perdiez la foi et tant mieux pour ceux qui n’ont pas d’yeux, car ils feront le contraire de l’évangile !

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