samedi 21 novembre 2015

L'interview du mois : Abou Omar !

Dans son magazine officiel, Dabiq, l’Etat Islamique avait interviewé en février dernier Abdelhamid Abaaoud, djihadiste belge plus connu sous le nom d’Abou Omar. Commanditaire probable des attentats du 13 novembre, il a été tué dans un appartement à Saint-Denis mercredi 18 novembre lors de l’assaut donné par les policiers du Raid aux côtés de sa cousine Hasna Aït Belahcem.

Dabiq : Pourquoi êtes-vous allé en Belgique ?

Abou Omar : Alhamdulillah, Allah m’a choisi, avec Abuz-Zubayr al-Baljīkī (Khālid), et Abu Khalid Al-Baljīkī (Sufyan), pour voyager en Europe dans le but de terroriser les croisés en guerre contre les musulmans. Comme vous le savez, la Belgique est un membre de la coalition des croisés qui
attaque les musulmans d’Irak et Shām.

Dabiq : Y a-t-il d’autres frères avec vous ?

Abou Omar : Non, il n’y avait que nous trois. Nos noms sont partout dans les actualités maintenant.

Dabiq : Était-ce difficile pour vous d’aller en Belgique ?

Abou Omar : Nous avons fait face à un certain nombre d’épreuves pendant le voyage. Nous avons passé des mois à essayer de trouver un chemin en Europe, et par la force d’Allah, nous avons réussi à finalement faire notre chemin vers la Belgique. Nous étions alors en mesure de nous procurer des armes et nous mettre en place dans une maison sûre alors que nous avions prévu de mener des opérations contre les croisés. Tout cela a été facilité pour nous par Allah. Il est sans force ni pouvoir que par Lui.

Dabiq : Comment les médias mécréants ont obtenu une image de vous en tant que soldat dans le djihad ?

Abou Omar : Un frère avait pris des séquences vidéos de certains d’entre nous, avant une bataille, mais son appareil a été perdu et plus tard vendu par un murtadd à un journaliste occidental. J’ai soudain vu ma photo partout dans les médias, mais alhamdulillah, les kuffār ont été aveuglés par Allah. Je suis même fait arrêter par un officier qui m’a dévisagé de manière à me comparer à l’image, mais il m’a laissé partir, car il n’a pas vu la ressemblance ! Ce fut rien, un don d’Allah.

Dabiq : Qu’est-il arrivé le jour de la bataille avec les autorités belges ?

Abou Omar : Abuz-Zubayr et Abu Khâlid (rahimahumallāh) étaient ensemble dans la maison en toute sécurité et avaient leurs armes et explosifs prêts. Le kuffār a perquisitionné le lieu avec plus de 150 soldats de deux forces spéciales françaises et belges unies. Après une fusillade qui a duré environ 10 minutes, les deux frères ont été bénis, Shahâdah, c’est ce qu’ils avaient souhaité depuis si longtemps. Je demande à Allah de les accepter tous les deux.

Dabiq : Si vous n’étiez pas avec eux lorsque le raid a eu lieu, pourquoi êtes-vous devenu un suspect ?

Abou Omar : Les renseignements me connaissaient d’avant puisque j’avais déjà été emprisonné par eux. Après le raid sur la maison sécurisée, ils ont compris que j’avais été avec les frères et que nous avions réalisé la planification des opérations ensemble. Donc, ils ont réunis les agents de renseignement partout dans le monde - de l’Europe et en Amérique - dans le but de me retenir. Ils ont arrêté les musulmans en Grèce, en Espagne, en France, et en Belgique afin de m’appréhender. Subhanallah, toutes les personnes arrêtées n’ont même pas été relié à nos plans ! Qu’Allah libère tous les musulmans des prisons de ces croisés.

Dabiq : Parlez-nous de votre voyage à Shām.

Abou Omar : Alhamdulillah, Allah a aveuglé leur vision et j’ai pu partir et venir à Shām en dépit d’être pourchassé par tant d’agences de renseignement. Tout cela prouve que le musulman ne doit pas craindre les services de renseignements des croisés. Mon nom et la photo étaient partout dans les médias mais je fus en mesure de rester dans leur patrie, planifier les opérations contre eux, et partir en toute sécurité quand c’est devenu nécessaire. Je demande à Allah d’accepter les actions fructueuses de la Shuhada‘ qui a terrorisé les croisés de l’Amérique, la France, le Canada, l’Australie, l’Allemagne et la Belgique.

Interview parue dans Dabiq n°7, "from hypocrisy to apostasy", février 2015

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