jeudi 13 février 2014

Récit érotique. Lulubrik.

Vincent photographie
Durant la période de cette anecdote, j’avais entrepris une relation monogame.

Comme ça. Pour voir.

J’ai lu quelque part que c’était une pratique plutôt réconfortante et épanouissante. Soit.

Jusqu’à présent, mes relations avaient tendance à se chevaucher, se regrouper souvent, s’emboiter parfois. Je me suis donc accoutumée à cette nouvelle idéologie et c’est ce moment précis que la vie a choisit pour placer sur ma route cette délicieuse tentation (oui, c’est la vie qui se joue de moi et pas l’inverse).

Pour faire court, à l’époque où je n’avais pas encore participé à cette télé-réalité,
je donnais des conseils mode dans une émission peu connue du câble. On ne développera pas cette anecdote qui n’en vaut absolument pas la peine. C’était juste pour introduire l’objet de mes fantasmes.
C’est sur le plateau télé de l’émission que je l’ai rencontré, un jeune journaliste à l’avenir professionnel incertain et doué d’une intelligence qui m’interpellait un peu trop. J’étais donc « en couple », et lui n’était qu’un individu cérébré sans physique particulier ni ambition aucune, donc sans intérêt pour moi. Mais j’aimais son cerveau, il réveillait en moi cette sapiosexualité que je m’efforçais de refouler.
Au quotidien je l’ignorais totalement, je m’amusais même à le dénigrer avec mes amies chroniqueuses, mais en réalité je le désirais plus que tout, Il était bien plus qu’un pseudo a la fin d’un article percutant. Il était l’exacte intelligence du mâle qui déclenchait en moi une frénésie sexuelle. Celui qui respecte peu l’humain que tu es mais qui adule la femme que tu représente. Un être qui défendra toujours ses idées controversées aussi incomprises soient elles. Un véritable écorché vif si peu sur de lui en face de l’autre mais un véritable leader dans l’âme.

Je suis maintenant chez moi. Les idées encore un peu brumeuse de la soirée de la veille, je file rapidement sous la douche. C’est un moment privilégié de ma journée. Moi, nue, l’eau chaude se déversant du sommet de mon crâne jusqu’à la pointe de mes orteils. Je repense à lui et je dérive dans mes pensées lubriques. Je me tiens debout, le dos légèrement courbé, la tête baissée, les yeux fermés, prenant appui contre le mur avec ma main droite. Je me concentre afin d’arriver à sentir chaque goutte d’eau dégouliner sur ma peau comme si elles représentaient un millier de petites mains.
Dans la mesure où je ne pouvais l’aborder dans un but sexuel, la frustration me permit de développer une imagination que je ne me connaissais pas.

Mon esprit s’évade. C’est à présent le moment ou je franchis la porte de mes fantasmes.

Je sens alors un corps, tout aussi chaud que l’eau, près de moi. Cette chaleur se fait ressentir dans mon dos, sa queue contre le haut de la raie de mes fesses sera le doux premier contact. Je la sens durcir. Je me sens mouiller. C’est bien son sexe dur que je sens tout contre moi et qui me fait expirer un soupir de plaisir. En simultanée, je sens sa main douce et salace enrobant ma poitrine, et ce sont mes tétons durcis qu’il presse délicatement de ses doigts.

Dans la réalité, c’est ma main délicate qui parcourt mes seins.

Son autre main remonte doucement l’intérieur de ma cuisse, pour prendre possession de mon sexe. C’est ma chatte qu’il empoigne vigoureusement comme pour me faire comprendre que je suis sa chose, qu’il me possède toute entière. J’aime me l’imaginer dominateur, violent de désir, violent de passion pour moi. Il me chuchoterait des phrases comme : « Je vais te baiser » « Suce moi » ou encore « Agenouille-toi » « Prends la dans ta bouche » « Cambre toi »…

Ce sont mes lèvres que je caresse au même moment que mon doigt souple qui agit en terrain conquis. Mes gestes sont précis et savent comme à chaque fois où me mener. Je porte mes doigts entre mes cuisses, vers mon sexe qui redemande encore et encore de nouvelles caresses plus profondes. Le plaisir augmente, et je sens que ma vulve est parcourue de petits spasmes. J’entrouvre la bouche, exhalant une longue bouffée de plaisir. Mais ma quête d’orgasme est moins importante que la prolongation de ce plaisir, j’ai envie de prendre mon temps, de laisser monter l’excitation encore et encore. Je décide de m’arrêter là et de continuer l’acte plus tard.

J’aime ses journées régies par l’excitation que je ressens. Plus rien n’est semblable a ce qu’il a pu être auparavant. Tout me parait érotisé, chaque objet, lieu est propice a la luxure….

Le soir venant, à l’entrée de mon appartement, je marque un temps. J’avance dans le salon, retirant mes escarpins lentement, je me détends. Je retire ma robe. Chez moi, j’aime être nue. J’aime penser que l’on m’observe. Ca m’excite. J’aime me servir un verre de vin et me détendre sur mon canapé. C’est là que mes pensées vacillent.
J’imaginais tout d’abord son regard épris de désir posé sur mon corps, ma poitrine, mes fesses, un regard qui exprimait déjà les diverses façon dont il me pénétrerait. La proposition indécente qu’il me chuchoterait à l’oreille et que je ne pourrais refuser.

« J’ai envie de toi, de te baiser. »

La chaleur montait en moi provoquant alors des picotements dans le bas ventre. Je rentrais en état d’excitation.
Beaucoup de femmes militent contre l’image objet que nous pouvons renvoyer. Ces femmes là ne comprennent rien à la chance dont elles disposent. Je ne connais aucun sentiment aussi jouissif que celui du pouvoir sexuel.
Il m’arrache mes vêtements, je lui tâte l’entrejambe. Je sens qu’il bande. Ce moment me rend dingue et je ne désire qu’une seule chose, c’est d’avoir sa bite en moi.
J’ai le corps bouillant et ma chatte est généreusement humide. Je glisse un doigt, puis deux, mais je suis proche de l’ultime orgasme alors je me calme. J’aimerais à ce moment que le plaisir jamais ne s’arrête. Mon clitoris dressé réclame toujours davantage de caresses, je le soulage d’un doigt expérimenté. Je suis maintenant sur mes genoux, face au dossier du canapé.
D’un mouvement de bassin, je réactive le plaisir et sens mes doigts à l’intérieur de moi. Des ondes orgasmiques ne tardent pas à m’envahir, gagnant tout mon ventre. Cet orgasme me secoua tout entière. Je poussais un cri de jouissance, et mon corps, paralysé par le plaisir, se contractait dans une succession de spasmes incontrôlés.

Infidèlement, lulubrik.

4 commentaires:

  1. médiocre, vulgaire, ...

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  2. Ça veut dire que tu t'es tripoté(e) ?

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  3. ben moi je le trouve bien ton texte, j'apprécie en général les histoires de ce genre, et je trouve celle-ci bien écrite puisque elle m'a fait frissonner de désir,continue

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  4. Pas du tout médiocre, pas plus que ce qu'y faut de vulgaire, plutôt excitant. Merci. Bisou.

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