jeudi 21 mai 2015

La recette du mois !

Lors de notre pèlerinage sur la terre des vikings, nous avons déguster une recette ancestrale qui jadis servait à prouver la bravoure des guerriers. Cette recette est appelée « hakarl » ou plus communément requin pourri.

Pour des raisons pratiques, vous comprendrez aisément nous remplacerons le requin par une belle truite.

Nous informons nos aimables lecteurs que cette recette est réelle et qu’il faut respecter les temps de maturation des
chairs à la lettre pour obtenir un résultat satisfaisant.

1ère étape :
Sans doute la plus difficile, elle consiste à pêcher une truite dans une de nos nombreuses rivières et aussitôt sortie de l’eau de lui couper la tête afin de la tuer le plus rapidement possible. En effet, ceci empêchera que le pauvre poisson urine dans un stress pré-mortel. Une fois l’animal mort la vessie pleine, le précieux liquide se diffusera dans tout son corps. C’est la clé de la recette.

2ème étape :
Une fois ramené à terre, il faudra alors enterrer le poiscaille durant 5 à 6 mois selon votre goût afin que la pisse fasse son travail. 

3ème étape (5 a 6 mois plus tard donc) :
Découper en large lamelle le reste déterré et laisser sécher à l’air libre durant 1 mois. 


4ème étape :
Il ne reste plus qu’à découper en petits dés le poisson qui servit en apéritif avec la boisson islandaise de référence, « la Brennivin », offrira une délicieuse saveur d’ammoniaque à vos papilles. 

Pour avoir tester ce plat, nous recommandons de servir un shooter de Brennivin à chaque morceau mis en bouche. Car, en effet, une fois passées les premières mastications, cette petite douceur laissera exploser son goût de pisse chaude et de poisson pourri qui ne laisse personne indifférent.

Idéal entre amis, le hakarl est sans doute l’une des plus belles prouesses culinaire et surtout 100% bio !

Paul Grocuse & Jean-Pierre Fok.

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